Yersinia
- Nom féminin invariant en nombre
Définition
- en biologie, famille de bacilles à Gram négatif dont l'un est responsable de gastro-entérite, un autre de la peste
"yersinia" dans l'encyclopédie
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ÉRYTHÈME NOUEUX
- Écrit par Pierre de GRACIANSKY
- 1 795 mots
D'autres infections sont plus rarement en cause : mélitococcie, typhoïde, gonococcie, exceptionnellement syphilis secondaire et, plus récemment décrite, l'infection causée par Yersinia enterocolitica. Au cours de la lèpre, c'est une manifestation fréquente de la « réaction lépreuse ». Enfin, certains érythèmes noueux ont une cause toxique : les sulfathiazols, certains sulfamides retard, plus rarement les iodures, le brome, l'antipyrine en sont les agents déclenchants.
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PESTE
- Écrit par Henri-Hubert MOLLARET et Encyclopædia Universalis
- 15 034 mots
- 6 médias
Le bacille de Yersin Le bacille de Yersin (Yersinia pestis) appartient au genre Yersinia, après avoir longtemps été classé comme Pasteurella pestis. C’est un bacille court, ovoïde, à Gram négatif, immobile et non sporulé. Certaines de ses propriétés biochimiques ont un intérêt épidémiologique ; la fermentation du glycérol, par exemple, est liée à l’origine géographique des souches : celles de la variété continentale, qui provoquent cette fermentation, proviennent des foyers anciens (Mandchourie, Mongolie, sud-est de l’ex-URSS, Afrique centrale), alors que celles de la variété océanique ou orientale, qui ne provoquent pas cette fermentation, sont des souches isolées, disséminées dans le monde entier lors de la troisième pandémie.
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LYSOGÉNIE
- Écrit par Pierre NICOLLE
- 21 213 mots
- 3 médias
Hamon), tous les lysotypes de Yersinia enterocolitica (P. Nicolle, H. Mollaret et J. Brault), de nombreuses souches du sérotype O111 : B4 d'Escherichia coli appartenant au lysotype Sèvres, etc. En revanche, malgré de nombreux essais, il n'a pas été possible de déceler la moindre production spontanée de phage parmi les souches de Yersinia pestis et Yersinia pseudotuberculosis.
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YERSIN ALEXANDRE (1863-1943)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 4 244 mots
- 1 média
En 1894, le gouvernement français l'envoie étudier l'épidémie de peste bubonique qui vient d'éclater en Chine, et, seul, il découvre à Hong Kong, le 20 juin 1894, le bacille responsable de la maladie, qui porte aujourd'hui son nom : Yersinia pestis. Revenu à Paris, il met au point avec Calmette et Borrel la sérothérapie antipesteuse. Yersin fonde un laboratoire à Nha Trang, sur la côte d'Annam, et s'intéresse aux maladies régnantes et aux épizooties qui frappent le cheptel annamite.
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PASTEURELLOSE
- Écrit par Henri-Hubert MOLLARET
- 5 183 mots
Jusqu'à ces dernières années, le terme « pasteurellose » a été abusivement étendu aux infections dues à des germes du genre Yersinia (Y. pestis et Y. pseudotuberculosis, antérieurement appelés Pasteurella pestis et P. pseudotuberculosis). Il convient désormais de réserver l'appellation « pasteurellose » aux seules infections causées par P. multocida.