Yoga
- Nom masculin singulier
Définition
- discipline spirituelle et corporelle venue de l'Inde
"yoga" dans l'encyclopédie
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YOGA
- Écrit par Jean VARENNE
- 42 988 mots
- 2 médias
Il est significatif à cet égard de voir, par exemple, Aurobindo fonder son enseignement sur la doctrine d'un yoga « intégral », qui se présente comme une synthèse du Vedānta et du yoga classique. De la même façon, les courants dévotionnels mettent en avant des formes nouvelles de bhakti-yoga. Citons à cet égard les noms de Râmakrishna et de Vivékânanda, ce dernier prêchant expressément non seulement le bhakti-yoga, mais également un « yoga des œuvres » (karma-yoga) adapté à la mentalité moderne, avide de « service ».
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MAHĀBHĀRATA (anonyme) Fiche de lecture
- Écrit par Florence BRAUNSTEIN
- 4 560 mots
- 1 média
Krsna lui dévoile les trois branches du yoga : le yoga de l'action (karma yoga), le yoga de la gnose ou « connaissance de soi » (jnana yoga) et le yoga de la dévotion (bhakti yoga), qui mènent à la méditation et à l'illumination. Toute la réflexion qui, lors de cette bataille, s'établit entre le dieu et son disciple, porte ainsi sur la philosophie de la connaissance.
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VIJÑĀNA BHIKṢU (XVIe s.)
- Écrit par Jean VARENNE
- 714 mots
Elle comprend notamment un traité sur le Sâmkhya (Sāmkhyasāra), un commentaire (bhāṣya) des sûtras de l'école et, surtout, un ouvrage sur le Yoga (yogasāra-samgraha).
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SĀṂKHYA
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 781 mots
Les plus connus de ces darśanas sont le Vedānta et le Yoga, mais ce dernier ne se comprendrait pas si l'on négligeait le Sāṁkhya auquel il est d'usage de le relier : dès l'époque de la Bhagavad Gītā, quelques siècles avant notre ère, le Sāṁkhya apparaissait comme la théorie soutenant la pratique du Yoga. Il s'agit d'un système dualiste opposant la nature (prakṛti) à l'esprit (puruṣa).
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SIDDHA
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 140 mots
De la même façon, dans la littérature du Yoga, on dit que l'adepte obtient au cours de sa progression spirituelle des pouvoirs merveilleux (siddhis) : lorsqu'il les a tous réalisés en lui-même, il est siddha et sa vie n'a, dès lors, plus rien à voir avec celle du commun des mortels. Assez souvent, ce terme de siddha s'applique aux sorciers ou magiciens qui abondent dans les littératures indiennes ; mais, pour apprécier cette attribution, il faut tenir compte du fait que les siddhis gagnés par les adeptes du Yoga sont effectivement des manifestations surnaturelles (don d'ubiquité, de clairvoyance, de lévitation).