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Ypérité

  • Adjectif masculin singulier

Définition

  1. qui a inhalé de l'ypérite, gaz de combat
  2. en chimie, contenant de l'ypérite

"ypérité" dans l'encyclopédie

  • IVANOV VSEVOLOD VIATCHESLAVOVITCH (1892 env.-1963)

    • Écrit par Charles BOURG
    • 2 887 mots

    (Xabu) et au répertoire des mythes contemporains (L'Ypérite, roman de science-fiction écrit avec V. Chklovski). Mais surtout il élabora, avec le cycle du Mystère des mystères (1927), une théorie originale de la psyché dans laquelle se manifestent des pulsions qui ne trouvent pas en elles-mêmes leur propre cause : les mécanismes freudiens illustrés ici sont conçus comme des conduites métaphoriques auxquelles recourt l'homme quand une situation nouvelle le laisse sans réponse verbale.

  • HABER FRITZ (1868-1934)

    • Écrit par Georges BRAM
    • 2 635 mots

    Haber est en Allemagne l'organisateur efficace de la guerre des gaz qui débute en 1915 par l’utilisation du chlore, et culmine en 1917 avec celle de l'ypérite. Aussi, lorsque Haber reçoit en 1918 le prix Nobel de chimie pour la synthèse de l'ammoniac, cette nouvelle provoque un véritable tollé et amène les autorités suédoises à se justifier. Dès leur arrivée au pouvoir en Allemagne en 1933, les nazis interdisent l'emploi de juifs dans les établissements publics.

  • RIVIER JEAN (1896-1987)

    • Écrit par Alain PÂRIS
    • 4 603 mots

    Il s'engage en décembre 1914 et sera gazé à l'ypérite en août 1918. Après trois ans de repos, il entre au conservatoire de Paris où il est l'élève de Jean Gallon (harmonie), de Maurice Emmanuel (histoire de la musique) et de Georges Caussade (contrepoint et fugue, 1er prix en 1926). Il travaille en outre le piano avec Paul Braud et le violoncelle avec Paul Bazelaire.

  • ARMES Armes lourdes

    • Écrit par Alain BRU
    • 21 583 mots
    • 2 médias

    Leur existence n'a pas empêché, depuis et en plus, l'emploi de produits créés en 1915-1918, comme l'ypérite, dans des conflits « périphériques » malgré les très vertueuses dénégations des utilisateurs et de leurs « conseillers techniques ». Traditionnellement, le classement de ces corps est triple : – selon les effets physiologiques, ils sont suffocants, vésicants, toxiques du sang (dits aussi « généraux »), neurotoxiques ; – selon la persistance au point d'épandage, ils sont fugaces, semi-fugaces, persistants ; mais certains produits normalement assez fugaces, en particulier par temps chaud et vent fort (sarin, soman), peuvent être « épaissis » ; – selon la toxicité, qu'on mesure (unité : le Ct) par la concentration en milligrammes par mètre cube d'air qui, respiré une minute à cadence normale (hors efforts), produit sur n p.

  • MÉDECINE Histoire

    • Écrit par Charles COURY
    • 49 291 mots
    • 19 médias

    La chimiothérapie anticancéreuse, qui supplée avantageusement la radiothérapie pénétrante, est née avec l'utilisation d'une moutarde azotée dérivée de l'ypérite (I. Berenblum, 1929 ; A. Gilman, 1946 ; D. A. Karnovsky, 1951). La liste de ces produits cytotoxiques ou cytostatiques ne cesse de s'allonger. Inversement, on connaît de mieux en mieux les agents qui ont la faculté de déprimer les réactions immunologiques de l'organisme et d'améliorer ainsi sa tolérance aux greffes.

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