Zapotèque
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à un peuple précolombien de l'ancien Mexique
Employé comme nom
- membre du peuple indien des Zapotèques
- en linguistique, langue parlée par les zapotèque s (environ 450 000 locuteurs)
"zapotèque" dans l'encyclopédie
-
ZAPOTÈQUES
- Écrit par Rosario ACOSTA NIEVA
- 18 215 mots
- 1 média
Implantée au centre de l'état actuel d'Oaxaca, au Mexique, la culture zapotèque est l'une des plus importantes de l'histoire du Mexique préhispanique. Monte Albán, sa capitale, a connu l'occupation la plus longue en Méso-Amérique, soit de 500 avant J.-C. à 800 après J.-C. Des édifices monumentaux comme des objets d'une extrême finesse témoignent d'un complexe culturel dont la remarquable longévité fait du groupe ethnolinguistique zapotèque l'un des mieux représentés dans le Mexique moderne.
-
TEHUANTEPEC ISTHME DE
- Écrit par Philippe SIERRA
- 5 319 mots
- 1 média
La façade pacifique de l’isthme est moins développée, et marquée par une forte identité zapotèque, plus de la moitié de la population déclarant parler la langue zapotèque (recensement de 2015). La ville ancienne de Tehuantepec joue le rôle de petite capitale administrative locale (avec 45 500 habitants en 2020) tandis que Salina Cruz a capté l’essentiel de la croissance de la zone, grâce à son port et à l’implantation d’une raffinerie.
-
MIXTÈQUES
- Écrit par Rosario ACOSTA NIEVA
- 17 930 mots
- 2 médias
Leur développement culturel a bénéficié de leur proximité avec d'importantes puissances à l'époque précolombienne, comme la région de Puebla et du Mexique central et, surtout, la vallée centrale de Oaxaca, berceau de la culture zapotèque. Malgré le choc de la conquête et la réorganisation administrative de l'époque coloniale, la région mixtèque réussit à conserver l'ensemble des traits culturels qui la caractérisent encore de nos jours.
-
MENDIETA ANA (1948-1985)
- Écrit par Catherine VASSEUR
- 5 282 mots
Ainsi, dans Flowers on Body (1973), les fleurs blanches recouvrant l'artiste allongée dans une tombe zapotèque montrent la vie renaissant sur un corps mort. Dans El Entierro del Ñañigo (1976), une Silueta se consumant debout illustre l'expression « renaître de ses cendres ». Prenant souvent forme en plein air, les Siluetas sont soumises aux principes de décomposition, de consomption, d'érosion, etc.
-
ITURBIDE GRACIELA (1942- )
- Écrit par Armelle CANITROT
- 5 751 mots
- 1 média
En 1979, l’artiste Francisco Toledo l’invite à photographier les habitants de Juchitán, haut lieu, dans la région d’Oaxaca, de la résistance zapotèque. Durant dix ans, elle partage régulièrement la vie de cette communauté aux coutumes atypiques. Les femmes y bénéficient d’une grande liberté sexuelle et sont seules autorisées à travailler au marché, interdit aux hommes, à l’exception des homosexuels et des transsexuels, parfaitement intégrés dans la communauté.