Zen
Issu de la forme : zen
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en religion, relatif au zen
Employé comme nom
- en religion, importante école bouddhiste d'abord chinoise, puis japonaise
"zen" dans l'encyclopédie
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ZEN
- Écrit par Claude GRÉGORY
- 103 120 mots
Il y a là-dessus unanimité ; et si Dōgen (1200-1253), introducteur au Japon du Sōtō zen qui se recommande de l'école chinoise Caotong, impose à ses disciples le zazen ( zuo chan), « méditation assise », pour exercice principal, ce n'est pas sans assortir celui-ci de directives précises dont la rigueur s'étend à toutes les activités du jour et de la nuit, et aussi bien à l'appréhension existentielle du temps qu'à la toilette intime.
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BROSSE JACQUES (1922-2008)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 808 mots
De retour de ces tribulations, il est initié en France par un maître zen de l'école sōtō, Taisen Deshimaru. Ordonné moine en 1975, il succède à ce dernier en 1982. Il explore les voies d'une méditation qui transcenderait les confessions, notamment dans Les Maîtres spirituels (1989), Zen et Occident (1992). Traducteur du poète zen Dōgen, il rédige aussi sa biographie, en 1998.
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GRAVES MORRIS (1910-2001)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 011 mots
En 1928, au cours d'un séjour au Japon il découvre le bouddhisme zen et les arts de l'Extrême-Orient, notamment la calligraphie. Son mysticisme se développe sous l'influence du peintre Mark Tobey (1890-1976) très attiré lui aussi, comme beaucoup d'artistes américains de la côte ouest, par les cultures orientales. Tobey qui avait fait, en 1934, un séjour d'un mois dans un monastère zen de Kyōto pour approfondir sa connaissance de la calligraphie devient son maître à penser.
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DŌGEN (1200-1253)
- Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
- 2 623 mots
Les enseignements de cette école ne lui donnèrent pas satisfaction pendant longtemps et, après une tentative auprès de Kōin (1145-1216) du temple Miidera (ou Onjō-ji) sur les bords du lac Biwa, Dōgen rejoignit les fidèles de Myōzen, le successeur d'Eisai au temple du Kennin-ji, qui mêlait Tendai, shingon et zen de la tendance Rinzai. Toujours insatisfait, mais ayant un penchant déclaré pour le zen, Dōgen part pour la Chine en 1223 en compagnie de Myōzen.
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HAKUIN (1685-1768)
- Écrit par Madeleine PAUL-DAVID
- 7 757 mots
Au cours des époques Kamakura et Muromachi, l'apport des moines zen à la culture et à l'art japonais fut considérable. À Kyōto, sous le patronage des Ashikaga, ils ont joué un rôle de premier plan. C'est alors que les Gozan (les cinq grands monastères de la capitale) répandirent la culture des Song parmi les guerriers et l'aristocratie de la cour. Ils renouvelèrent la littérature à la mode chinoise et exercèrent aussi leur influence sur les lettres japonaises.