Zidovudine
- Nom féminin singulier
Définition
- substance chimique utilisée pour le traitement du sida
"zidovudine" dans l'encyclopédie
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PRUSOFF WILLIAM HERMAN (1920-2011)
- Écrit par Kara ROGERS et Encyclopædia Universalis
- 2 001 mots
en 1994 sous le nom commercial de Zerit, cette molécule vient renforcer l'arsenal des médicaments de première génération employés pour traiter le sida – dont la zidovudine (AZT). Prusoff militera ensuite en faveur de la baisse significative du prix de la stavudine dans les régions d'Afrique lourdement contaminées par cette maladie. William Prusoff meurt le 3 avril 2011 à Brandford, dans le Connecticut.
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AZIDOTHYMIDINE (AZT)
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 2 307 mots
La molécule appelée zidovudine – appellation pharmaceutique de l’azidothymidine, abrégée en AZT – est le premier médicament doté d’une certaine efficacité contre le VIH, le virus responsable du sida. Cet analogue d’un composant de l’ADN, la thymidine, bloque en effet l’enzyme qui permet la multiplication du virus dans une cellule infectée. La molécule et ses propriétés antivirales étaient connues depuis le milieu des années 1960, mais son usage thérapeutique a été lancé au début des années 1980 pour tenter de faire face à la mortalité liée à l’épidémie de sida.
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MÉDICAMENTS
- Écrit par Paul-Étienne BARRAL, Hélène MOYSE, Jean-Yves NAU, Michel PARIS, René Raymond PARIS et Encyclopædia Universalis
- 53 801 mots
- 4 médias
Contre le sida, elle a développé des antiviraux (zidovudine ou AZT, didanosine ou DDI) et des antiprotéases (saquinavir, indinavir, ritonavir). En matière d’ anticancéreux on citera seulement la vinorelbine, le paclitaxel et le docetaxel. Les biothérapies avec Colony Stimulating Factors, C.S.F. (filgrastim, lénograstim) atténuent les neutropénies induites par les chimiothérapies anticancéreuses.
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VIROLOGIE
- Écrit par Sophie ALAIN, Michel BARME, François DENIS et Léon HIRTH
- 57 538 mots
- 8 médias
Les principales molécules actuellement disponibles ont pour cible : les virus grippaux (oseltamivir, zanamivir), les virus du groupe herpès (aciclovir, valaciclovir, ganciclovir, foscarnet), les virus des hépatites (virus de l'hépatite B [VHB] : interféron alpha-2a ou 2b, vidarabine, lamivudine ; virus de l'hépatite C [VHC] : interféron, interféron alpha 2b pégylé et ribavirine), les virus de l'immunodéficience humaine (VIH) avec de très nombreuses molécules, antirétrovirales parmi lesquelles des inhibiteurs de la transcriptase inverse analogues nucléosidiques (zidovudine, didanosine, lamivudine, abacavir.