Ziride
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en histoire, relatif à la dynastie berbère des Zirides qui régnèrent sur le Maghreb au Xe siècle et sur l'Andalousie au XIe siècle
Synonyme
- zîride
"ziride" dans l'encyclopédie
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KAIROUAN
- Écrit par Ali BENNASR et Mouna TAÂMALLAH
- 3 778 mots
- 2 médias
De la fondation de la ville à sa destruction par les invasions hilaliennes en 1051, l’histoire urbaine de Kairouan aux époques aghlabide, fatimide et ziride est celle d’une croissance continue à peine entravée par des épisodes de crises. Par sa taille et la concentration des fonctions de commandement, Kairouan s’est affirmée par rapport aux autres villes de son territoire confinées dans des rôles secondaires.
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CALIFAT FATIMIDE DU CAIRE (repères chronologiques)
- Écrit par Pascal BURESI
- 1 829 mots
1051 Le gouverneur ziride d'Ifrīqya rejette la suzeraineté fatimide et reconnaît le calife abbasside de Bagdad. 1073 Badr al-Djamālī, un militaire d'origine servile, rétablit l'ordre en Égypte au nom des califes fatimides. Il exerce la réalité du pouvoir jusqu'à sa mort en 1094. 1076 Perte de Damas et de la Syrie qui tombent aux mains des Turcs seldjoukides sunnites.
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IBN RASHĪQ (1000-1063 ou 1070)
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
- 2 668 mots
En même temps qu'il reçoit l'enseignement de grands maîtres, il est introduit à la cour du souverain zīride al-Mu‘izz dont il devient l'un des familiers. Son talent de poète, allié aux qualités qui font de lui un courtisan brillant et de bonne compagnie, lui assure le renom. En 1057, il abandonne Kairouan dévastée par les Hilāliens et suit son prince à Mahdia (Al-Mahdiyya).
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TRÉSORS FATIMIDES DU CAIRE (exposition)
- Écrit par Yves PORTER
- 7 001 mots
Si l'essentiel des objets présentés ont été produits en Égypte et en Syrie, l'art fatimide connaît aussi un rayonnement en Afrique du Nord d'une part (dynasties ziride et hammadide) et d'autre part en Sicile, avec les rois normands. Malgré sa richesse, l'art fatimide est encore mal connu. Des objets naguère catalogués comme « orientaux » sont maintenant restitués aux Fatimides, alors que des œuvres considérées comme fatimides sont désormais rendues aux Normands de Sicile.
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ABBADIDES
- Écrit par Charles-Emmanuel DUFOURCQ
- 7 328 mots
Autoritaire, ambitieux, rusé, cruel, sans scrupules, homme de cabinet plus que chef militaire, ce prince fut jusqu'à sa mort, en 1069, le plus en vue des rois de taïfas du groupe hispano-arabe comprenant les chefs berbères qui avaient constitué des États, notamment l'émir ziride de Grenade. Durant un temps, afin de faciliter sa politique, al-Motadid feignit d'avoir retrouvé et restauré le dernier souverain omeyyade de Cordoue, le calife Hicham II (renversé en 1009, rétabli en 1010, disparu en 1013) qu'il prétendait maintenir à l'abri de tous contacts, pour lui éviter une nouvelle disparition.