Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Zoroastrien

  • Nom masculin singulier
  • Adjectif masculin singulier

Définition

  1. relatif à la doctrine de Zoroastre

"zoroastrien" dans l'encyclopédie

  • NĪSHĀPŪR

    • Écrit par Jean CALMARD
    • 1 835 mots

    Elle entre dans l'histoire avec les Sassanides (Shābūr Ier la fonde sous le nom de Abahshahr ; Shābūr II la reconstruit, d'où son nom de Nev-Shābūr ; elle eut un rôle religieux important : temple du feu zoroastrien, évêché nestorien au ve s.). Sa plus grande prospérité se situe à l'époque islamique. Important gouvernorat arabe, elle fut confirmée dans son rôle de capitale du Khorāsān sous les Tahérides au ixe siècle et sous les Samanides au xe ; elle fut, sous les Seldjoukides, un des grands centres intellectuels de l'Islam (patrie du savant-poète Omar Khayām ; célèbre pour son école théologique — Nizāmiya — où enseigna al-Ghazālī ; ville d'art : céramique, architecture).

  • MAZDAK (mort en 529 env.)

    • Écrit par Philippe OUANNÈS
    • 2 158 mots

    Ce prêtre zoroastrien se fait l'apôtre d'une religion nouvelle, en se proclamant l'envoyé de Dieu qui doit restaurer la foi dans sa pureté primitive : il prêche l'égalité absolue entre les hommes et la communauté totale des biens et des femmes. Les classes sociales, leurs distinctions et le mariage sont abolis ; ces réformes ne vont pas sans soulever d'inextricables problèmes de filiation : leur mise en pratique donna d'innombrables enfants d'origine inconnue.

  • ARDACHIR Ier (mort en 241) roi des Perses (224-241)

    • Écrit par Philippe OUANNÈS
    • 2 212 mots
    • 2 médias

    Zoroastrien convaincu, il en fait la religion d'État et s'attache, avec l'aide du prêtre Tuzār, à rassembler et à faire copier les textes sacrés pour établir une doctrine cohérente. Ce grand roi n'a pas négligé la postérité : il a fait graver dans une muraille rocheuse le récit de ses exploits, en trois langues, sous sa propre effigie, qui le représente en train de recevoir la couronne impériale des mains du grand dieu Ahura-Mazdā (Naqsh-i-Roustem).

  • ANQUETIL-DUPERRON ABRAHAM HYACINTHE (1731-1805)

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 4 754 mots

    Parmi les meilleures traductions du livre zoroastrien figurent, en langue française, celle de James Darmesteter (Le Zend-Avesta, Paris, 1892-1893) et celle de J. Duchesne-Guillemin (Zoroastre. Étude critique avec une traduction commentée des Gâthâs, Paris, 1948). Quant à l'Oupnekhat, traduit en allemand par Weber en 1850, il ne fut remplacé (à côté d'autres traductions faites directement à partir du sanskrit, mais fragmentaires) que par l'ouvrage de P.

  • PERSE Vue d'ensemble

    • Écrit par Henry CORBIN
    • 15 122 mots

    Mieux qu'une philosophie de l'histoire (car celle-ci peut être agnostique), ces penseurs iraniens ont été les représentants et les précurseurs d'une « historiosophie » qui devait éclore plus tard en Occident, et qui fut effectivement l'expression d'une éthique procédant d'un éthos commun au croyant zoroastrien et au croyant shī‘ite. Les faits spirituels que l'on a tenté d'indiquer ici suffisent à montrer pourquoi et combien il importe de surmonter le morcellement que l'on déplorait au début.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.