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HELSINKI (JEUX OLYMPIQUES D') [1952] Chronologie

19 juillet

En ce début d'après-midi pluvieux, quelque soixante-dix mille spectateurs assistent à la cérémonie d'ouverture au stade olympique. À l'issue du défilé des délégations, Juho Kusti Paasikivi, président de la République finlandaise, déclare les Jeux ouverts. Le relais de la flamme olympique a fait l'objet d'un cérémonial bon enfant et innovant. Après un parcours pédestre en Grèce, la flamme a été acheminée par voie aérienne, par la Scandinavian Airlines, avec des escales à Munich, Düsseldorf et Aalborg (Danemark). Au Danemark, coureurs, mais aussi cavaliers et cyclistes l'ont transportée jusqu'à Malmö (Suède), où elle arriva par voie maritime. Mais soudain la rumeur enfle et le public est pris de frissons. En effet, le secret avait été jalousement gardé de crainte que le C.I.O. n'oppose son veto : c'est bien Paavo Nurmi – disqualifié vingt ans plus tôt par le C.I.O. pour « professionnalisme » – qui court dans les rues d'Helsinki et se prépare à pénétrer dans le stade avec la torche ; un tonnerre d'applaudissements ponctue l'arrivée de cet homme de cinquante-cinq ans au crâne dégarni, et le « banni » de 1932 embrase la vasque olympique ; puis la torche est acheminée jusqu'au sommet de la tour de 72,71 mètres de hauteur construite pour commémorer la victoire du lanceur de javelot Matti Järvinen aux jeux Olympiques de Los Angeles en 1932, et Hannes Kolehmainen, une autre célébrité de l'athlétisme finlandais, embrase une seconde vasque.

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Écrit par

  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs

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