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1970 57e Tour de France

La course

Le Belge Eddy Merckx apparaît comme un indiscutable favori au départ du Tour, d'autant que ses plus dangereux concurrents de l'an passé, les Français Roger Pingeon et Raymond Poulidor, sont dans une forme précaire. Seul l'Espagnol Luis Ocaña semble en mesure de le défier.

Le Belge remporte le prologue. Après quoi son coéquipier italien Italo Zilioli lui subtilise par inadvertance le maillot jaune à l'issue de la deuxième étape (La Rochelle-Angers, 200 km), qu'il remporte. Eddy Merckx passe à l'attaque avant la haute montagne : entre Belfort et Divonne-les-Bains (dixième étape, 241 km), il s'échappe en compagnie d'un petit groupe au sein duquel ne figure aucun favori, hormis le Néerlandais Joop Zoetemelk. Il remporte l'étape, Poulidor concède 4 minutes, Ocaña plus de 12 minutes.

Entre Thonon-les-Bains et Grenoble (douzième étape, 194 km), Eddy Merckx démarre dans le col du Granier, s'impose et s'octroie 2 minutes supplémentaires d'avance sur ses rivaux. Il remporte encore la quatorzième étape (Gap-le mont Ventoux, 170 km), mais connaît une légère défaillance après avoir franchi la ligne d'arrivée : le « Cannibale » serait-il humain ?

Le Belge va également s'imposer dans les deux étapes disputées contre la montre (un circuit de 8,2 km autour de Bordeaux, second tronçon de la vingtième étape) et entre Versailles et Paris (dernière étape, 54 km). Lors de ce Tour de France, il a remporté huit étapes.

En 1969, Eddy Merckx avait eu à combattre des adversaires valeureux : il les avait écrasés. Cette année, tous étaient résignés dès le départ...

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Écrit par

  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs

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