1975 26e Championnat du monde de formule 1
Temps forts
Si la McLaren M23 et la nouvelle Brabham BT44, conçue par l'ingénieur britannique Gordon Murray, sont des monoplaces réussies, la Ferrari 312T va se révéler plus efficace encore. Après un début de saison chaotique, l'Autrichien Niki Lauda fait valoir tout son talent : il remporte trois victoires consécutivement, s'incline pour 1,06 s derrière le Britannique James Hunt (Hesketh-Ford) le 22 juin lors du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort, avant de s'adjuger un nouveau succès, le 6 juillet sur le circuit Paul-Ricard : lors de ce Grand Prix de France, il prend la tête dès le premier tour ; alliant cette dextérité et cette science de la course qui lui vaudront le surnom d'« Ordinateur », il s'impose avec un écart certes faible (1,6 s par rapport à Hunt), mais avec une parfaite maîtrise. Le 7 septembre à Monza, le Suisse Clay Regazzoni offre un nouveau succès à Ferrari ; Niki Lauda se contente sagement d'une troisième place, qui lui permet d'être mathématiquement sacré champion du monde. Il offre aux tifosi un titre que la Scuderia attendait depuis onze ans. Mais une triste nouvelle va marquer le monde de la formule 1 : le 29 novembre, le Britannique Graham Hill, qui avait disputé le 26 janvier à São Paolo son cent soixante-seizième et dernier grand prix, trouve la mort dans un accident d'avion.
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Écrit par
- Pierre LAGRUE : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs
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