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1977 28e Championnat du monde de formule 1

Temps forts

Le monde de la formule 1 apparaît fortement modifié en cette année 1977 : le constructeur français Renault engage une monoplace révolutionnaire, car propulsée par un moteur suralimenté par turbocompression ; chez Lotus, Colin Chapman a conçu la première voiture à effet de sol (dite « wing car »), qui permet une adhérence nettement améliorée ; le milliardaire canadien Walter Wolf a créé sa propre écurie.

Dès la première course de l'année, le Grand Prix d'Argentine disputé le 9 janvier à Buenos Aires, le Sud-Africain Jody Scheckter offre à Wolf un succès inattendu. Après que son nouveau coéquipier, l'Argentin Carlos Reutemann, s'est imposé le 23 janvier à São Paulo (Brésil), l'Autrichien Niki Lauda remporte, le 5 mars à Kyalami (Afrique du Sud), une première victoire au volant de sa Ferrari 312 T2. Il ne s'imposera encore que deux fois cette année, mais son extrême régularité (il monte à dix reprises sur le podium) va lui permettre de conquérir assez facilement un deuxième titre mondial.

Le 19 juin à Anderstorp (Suède), le pilote français Jacques Laffite offre à l'écurie Ligier-Matra, 100 p. 100 française, un joli succès. À Watkins Glen, le 2 octobre, Niki Lauda ne se classe que quatrième du Grand Prix des États-Unis Est remporté par le Britannique James Hunt (McLaren). Mais les 3 points qu'il marque lui suffisent pour être mathématiquement sacré champion du monde. Dans ces conditions, et alors que ses relations avec les dirigeants de la Scuderia Ferrari n'ont cessé de se détériorer, il décide de ne pas disputer les deux dernières courses de la saison. Le jeune Canadien Gilles Villeneuve le remplace.

— Pierre LAGRUE

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Écrit par

  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs

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