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1980 31e Championnat du monde de formule 1

Temps forts

Après un succès de l'Australien Alan Jones (Williams), le 13 janvier à Buenos Aires, le Français René Arnoux offre à Renault deux victoires consécutives, le 27 janvier à Interlagos (Brésil) puis le 1er mars à Kyalami (Afrique du Sud), prouvant que le moteur turbocompressé constitue bien une solution d'avenir. Son coéquipier et compatriote Jean-Pierre Jabouille remportera le Grand Prix d'Autriche le 17 août à Zeltweg. Le manque de fiabilité des monoplaces jaunes ne permet pourtant pas aux deux pilotes de participer à la lutte pour le titre mondial.

Si le Français Jacques Laffite gagne le Grand Prix d'Allemagne le 10 août à Hockenheim, son bonheur ne peut être complet : son ami Patrick Depailler s'est tué le 1er août en effectuant des essais sur ce même circuit, au volant de son Alfa Romeo. En ce qui concerne le titre mondial, Alan Jones (cinq victoires) a dû longtemps lutter avec le Brésilien Nelson Piquet (Brabham, trois succès), avant de se voir couronner.

En marge des courses, un conflit pour le pouvoir opposait Jean-Marie Balestre, président de la Fédération internationale du sport automobile (F.I.S.A.), à Bernie Ecclestone, président de la Formula One Constructors Association (F.O.CA.). Celui-ci atteint son paroxysme à la fin de mai, conduisant la F.I.S.A. à ne pas homologuer les résultats du Grand Prix d'Espagne.

— Pierre LAGRUE

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Écrit par

  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs