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1992 43e Championnat du monde de formule 1

Temps forts

Le Français Alain Prost a décidé de s'accorder une année sabbatique. La Williams FW15 à suspension active, mue par le moteur Renault V10 RS4, semble constituer l'arme absolue en vue du titre. De fait, le Britannique Nigel Mansell remporte les cinq premières courses de la saison, quatre fois devant son coéquipier italien Ricardo Patrese. Seul le jeune Allemand Michael Schumacher, deuxième du Grand Prix d'Espagne le 3 mai à Barcelone, au volant de sa Benetton-Ford, vient modestement troubler cette hégémonie. Mansell se serait adjugé un sixième succès le 31 mai à Monaco si, pensant être victime d'une crevaison, il n'était repassé inutilement par les stands, ouvrant ainsi la porte au Brésilien Ayrton Senna, qui obtient sa première victoire de l'année. Mais Mansell va encore s'imposer à quatre reprises et obtenir un indiscutable titre mondial, mathématiquement acquis dès le Grand Prix de Hongrie, qu'il termine à la deuxième place derrière Senna, le 16 août. Le 30 août, sous la pluie, Michael Schumacher signe son premier succès sur le difficile circuit de Spa-Francorchamps (Belgique).

En coulisse, Alain Prost a préparé son retour : il a signé un contrat avec Williams pour la saison 1993, au grand dam de Nigel Mansell qui, ulcéré du peu de considération qu'on lui accorde, décide de quitter la formule 1 pour aller exercer ses talents en IndyCar.

— Pierre LAGRUE

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Écrit par

  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs

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