ACCORDS DE WASHINGTON
La fin de la guerre froide a modifié les données du conflit du Proche-Orient. Après la guerre du Golfe, les États-Unis poussent Israël à participer à une conférence de paix. Le retour au pouvoir des travaillistes israéliens, en 1992, facilite la conclusion des accords secrètement négociés à Oslo et signés à Washington le 13 septembre 1993, à la suite de la reconnaissance mutuelle d'Israël et de l'O.L.P. Fondés sur l'échange de « la paix contre les territoires », ces accords prévoient la mise en place d'une autorité palestinienne intérimaire autonome, dont Yasser Arafat prendra la tête, et la négociation d'un règlement final fondé sur les résolutions 242 et 338 de l'O.N.U. Débute alors une période de pourparlers sur l'application des principes d'Oslo (ponctuée par une série d'accords non appliqués), durant laquelle les extrémistes palestiniens hostiles au processus de paix multiplient les attentats, tandis qu'Israël poursuit la colonisation des territoires. La radicalisation palestinienne, illustrée par l'éclatement de la seconde intifada en septembre 2000, va de pair avec le durcissement israélien, sous le gouvernement de droite d'Ariel Sharon. Alors que les deux parties ont laissé échapper plusieurs occasions de faire la paix, les attentats commis le 11 septembre 2001 aux États-Unis viennent accentuer la logique de guerre.
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Écrit par
- Christophe PÉRY : diplômé d'études approfondies en relations internationales
Classification
Média