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ADÉNOSINE TRIPHOSPHORIQUE ACIDE (ATP)

L'adénosine triphosphorique (ATP) est un mononucléotide diphosphorylé du métabolisme intermédiaire découvert en 1929 par Lohmann. Véritable « monnaie énergétique de la cellule », ce composé assure la fourniture ou la mise en réserve d'énergie dans la plupart des réactions biochimiques. Son rôle dans le transport de radicaux phosphoriques est par ailleurs essentiel.

L'ATP est constitué d' adénine unie par une liaison N-osidique à une molécule de ribose elle-même phosphorylée sur son carbone-5 ; la molécule comporte trois radicaux phosphoriques unis entre eux par des liaisons anhydride d'acide. Seules les deux dernières liaisons constituent ce que Lipmann a désigné sous le terme de « liaison riche en énergie », c'est-à-dire comportant une énergie potentielle chimique facile à libérer ou à transférer. L'hydrolyse de chaque liaison riche symbolisée par le signe ∼ libère une énergie comprise entre 4 000 et 16 000 calories.

L'ATP peut se décomposer en libérant un radical phosphorique et l'acide adénosine diphosphorique (ADP) ou en libérant un radical pyrophosphorique et l'acide adénosine monophosphate (AMP).

— Pierre KAMOUN

— Paul MAZLIAK

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Écrit par

  • : professeur de biochimie à l'université René-Descartes, chef de service à l'hôpital Necker, Paris
  • : professeur honoraire de biologie cellulaire, université de Paris-VI-Pierre-et-Marie-Curie

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