AÉRONAUTIQUE CIVILE (INDUSTRIE)
Le défi environnemental
Le développement de la sensibilité environnementale a entraîné une dégradation de l'image du transport aérien. Les constructeurs et les exploitants ont fait beaucoup d'efforts et obtenu des résultats appréciables, mais ceux-ci ont été masqués par la croissance du trafic ; la situation continuera de s'améliorer, mais il ne faut pas en attendre des gains spectaculaires.
Quatre domaines sont concernés :
– les émissions dans l'atmosphère (CO2, oxydes d'azote, monoxyde de carbone et suies) liées à la consommation de kérosène ; mais, à l'exception du CO2, leur réduction est en contradiction avec la recherche d'une baisse de la consommation ;
– les nuisances sonores sensibles dans les zones aéroportuaires ; la technologie a permis une forte réduction du bruit, mais la croissance des mouvements en a atténué l'effet pour les riverains ; les efforts en cours portent sur une réduction à la source (constructeurs), de nouvelles procédures opérationnelles (trajectoire d'approche), des restrictions d'exploitation (horaires) et une urbanisation réfléchie autour des aéroports ;
– les installations aéroportuaires et la prise en compte de l'environnement dans leur fonctionnement : infrastructures, roulement et cheminement des avions au sol, dessertes locales, élimination des polluants...
– le recyclage des avions en fin de vie, pris en considération par les constructeurs dès leur conception.
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Écrit par
- Georges VILLE : membre et ancien président de l'Académie de l'air et de l'espace
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