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AIRBUS A380

L’A380 : un avion à deux ponts

Lors des premiers échanges de vues, Airbus (à l’époque Airbus Industrie) était encore un groupement d’intérêt économique de droit français ayant pour actionnaires Aerospatiale (37,5 %), Deutsche Aerospace (37,5 % également), British Aerospace (20 %), le solde étant détenu par le constructeur espagnol Construcciones Aeronauticas. Le coût de développement d’un long-courrier à 500 ou 600 places étant considérable (estimé alors à 10,7 milliards de dollars), la recherche de partenaires supplémentaires (Italie, Belgique…) fut lancée sans plus attendre.

Les mérites techniques de plusieurs avant-projets furent soigneusement comparés, notamment un A2000 imaginé en Allemagne et l’ASX500 français. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agissait de concepts d’avions à deux ponts pour en limiter les dimensions à 80 mètres d’envergure et de longueur, tailles maximales requises pour pouvoir utiliser les installations aéroportuaires existantes. En effet, il était entendu, dès le départ du projet, que le futur géant utiliserait les pistes existantes, ce qui sera le cas, malgré la nécessité d’aménagements, notamment des voies de roulement.

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Écrit par

  • : historien de l'aviation, membre de l'Académie de l'air et de l'espace
  • : journaliste, auteur, membre de l'Académie nationale de l'air et de l'espace

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Média

Aviation civile : Airbus A380 - crédits : C. Brinkmann/ Airbus

Aviation civile : Airbus A380