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QALQASHANDĪ AL- (mort en 1418)

Nuwayrī, Ibn Faḍl Allāh al-‘Umarī et Qalqashandī forment un trio considéré comme représentatif de la littérature arabe de l'époque mamlūke. Dernier en date des trois, Qalqashandī représente l'accomplissement parfait d'une tradition encyclopédique qui se propose à la fois la formation du fonctionnaire et, plus généralement, celle de l'honnête homme. Son œuvre majeure, au titre de laquelle les exigences de la prose rimée donnent un tour étrange, Le Matin de l'héméralope pour la technique de la rédaction (Ṣubḥ al-a‘shā fī ṣinā‘at al-inshā', éd. du Caire, 14 vol., 1913-1919), se propose, jusque dans le style employé, de fournir un modèle de savoir et d'expression. Comme pour les deux prédécesseurs de Qalqashandī, on note ici le recours à une culture livresque considérable, mais aussi aux documents, pièces d'archives en tête, qui font du Ṣubḥ al-a‘shā, en même temps qu'un exemplaire parfait de la culture arabe à l'époque mamlūke, une source d'information capitale pour l'Égypte et la Syrie du Moyen Âge finissant.

— André MIQUEL

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