CAQUOT ALBERT (1881-1976)
L’ingénieur français Albert Caquot a mené une double carrière dans la construction d’ouvrages d’art en béton et l’aéronautique. Lors de sa mort le 28 novembre 1976, l’Académie des sciences, dont il était membre, le considère comme étant « le plus grand des ingénieurs français » du demi-siècle écoulé.
Des débuts dans le génie civil
Né le 1er juillet 1881 à Vouziers (Ardennes) dans une famille d’agriculteurs, Albert Caquot est admis à l’âge de 18 ans à l’École polytechnique dont il sort en 1901 dans le corps des Ponts et Chaussées.
De 1905 à 1912, il est affecté en tant qu’ingénieur des Ponts et Chaussées à Troyes, où il participe à la conception du pont Hubert sur la Seine en proposant le système des rouleaux de dilatation, cylindres de gros diamètre dont l’axe est dirigé perpendiculairement à la direction de dilatation du pont. Cette innovation vise à faire converger les forces vers le centre des fondations grâce à des surfaces roulantes supportant des milliers de tonnes. Cette technologie est appliquée durant un demi-siècle jusqu’à l’apparition des caoutchoucs néoprènes qui remplacent alors ces surfaces.
En 1912, Albert Caquot, devenu l’associé d’Armand Considère, l’inventeur du béton fretté, et de Louis Pelnard, gendre de Considère, quitte l’administration. Il va ainsi se consacrer pendant plus de cinquante ans à la construction d’ouvrages en béton armé.
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Écrit par
- Bruno CHANETZ : professeur associé à l'université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense
Classification
Médias
Autres références
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