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MÉRAT ALBERT (1840-1909)

Poète parnassien à la production assez abondante, Albert Mérat composa des pièces faciles et légères, d'une inspiration « réaliste » quelque peu semblable à celle de son ami Coppée. S'il fréquenta Verlaine et la bohème parisienne, sa poésie reste, dans son élégance, passablement académique. En mai 1871, Rimbaud le considérait comme un « voyant » et en faisait presque l'égal de Verlaine. La postérité n'a guère ratifié ce verdict.

— Claude BURGELIN

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Écrit par

  • : professeur émérite de littérature française, université Lyon-II

Classification

Autres références

  • PARNASSE, mouvement littéraire

    • Écrit par
    • 2 526 mots
    ...(1842-1908) est un petit bourgeois parisien, malicieux et charitable, dont on raillait, chez Leconte de Lisle même, la muse sans ailes et moralisante. Albert Mérat (1840-1909) ne vise pas plus haut : il rase les collines, la fleur des pommiers, la petite rivière. Léon Valade (1841-1884) a brossé des...