- 1. Historique
- 2. Origine et répartition naturelle
- 3. Chimiotaxonomie
- 4. Localisation
- 5. Biotechnologie
- 6. Structure et classification chimique
- 7. Propriétés physico-chimiques
- 8. Réactifs généraux des alcaloïdes
- 9. Extraction et purification
- 10. Dosage
- 11. Détermination de la structure
- 12. Synthèse
- 13. Rôle dans les organismes d'origine
- 14. Biogenèse
- 15. Intérêt thérapeutique
- 16. Propriétés et utilisations diverses
- 17. Bibliographie
ALCALOÏDES
Synthèse
Comme pour beaucoup de produits naturels, les édifices moléculaires des alcaloïdes sont assez complexes (strychnine, aconitine, ergotamine, etc.) et leur reconstitution représente pour les chimistes organiciens un défi qu'ils n'ont pas manqué de relever. À l'origine, il s'agissait surtout de vérifier des structures établies non sans mal et parfois contestables : le premier exemple est celui de la coniine (de la ciguë) obtenu par A. Ladenburg en 1886. C'est à partir de 1945, avec les résultats spectaculaires de R. B. Woodward – prix Nobel en 1965 – synthétisant la quinine, la strychnine et la réserpine, respectivement en 1945, 1954 et 1956, que débute réellement l'ère des synthèses totales des substances naturelles et des alcaloïdes en particulier. Elles sont très souvent l'œuvre d'équipes concurrentes exploitant des voies différentes. Certaines sont transposables industriellement et permettent de s'affranchir des aléas de l'extraction liés aux plantes d'origine (papavérine, vincamine).
Dans un autre ordre d'idées, des hémisynthèses permettent d'obtenir divers alcaloïdes à partir de molécules naturelles plus accessibles, comme la thébaïne de l'opium, utilisée pour préparer la codéine.
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Écrit par
- Jacques E. POISSON : professeur à l'université de Paris-Sud, Centre d'études pharmaceutiques de Châtenay-Malabry
Classification
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