ALVAREZ ET L'EXTINCTION DES DINOSAURES
Les chercheurs américains Luis W. Alvarez, son fils Walter Alvarez, Frank Asaro et Helen Michel annoncent, en 1980, la découverte d'un fort enrichissement en iridium dans un niveau argileux daté à 65 millions d'années (limite entre le Crétacé et le Tertiaire). Cet élément chimique est abondant dans certaines météorites. Ils l'interprètent comme l'indice de la collision, à cette époque, d'un gros objet extra-terrestre avec la Terre. La catastrophe écologique mondiale provoquée par cet impact aurait causé la disparition des dinosaures et de nombreuses autres espèces. Cette hypothèse révolutionnaire, acceptée aujourd'hui par la majorité des chercheurs, suscite alors une vive controverse scientifique. L'étude des extinctions revient au premier plan des recherches géologiques et paléontologiques. Le rôle important des événements catastrophiques dans l'histoire de la Terre et des êtres vivants, vivement défendu par Georges Cuvier au début du xixe siècle et occulté depuis, est réaffirmé.
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Écrit par
- Eric BUFFETAUT : directeur de recherche émérite au CNRS
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