- 1. Origine des A.M.A.P.
- 2. Contrat de base et fonctionnement d’une A.M.A.P.
- 3. Les A.M.A.P., un monde d’associations en évolution permanente
- 4. Les questions posées par les élargissements sociologiques et géographiques des A.M.A.P.
- 5. Apports et limites des A.M.A.P. dans l’évolution des régimes alimentaires
- 6. Bibliographie
AMAP (Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne)
Apports et limites des A.M.A.P. dans l’évolution des régimes alimentaires
Des associations de type A.M.A.P., mettant en relation producteurs agricoles et consommateurs organisés en réseau, se développent aujourd’hui sur tous les continents. Elles sont à l’origine de liens nouveaux entre ville et campagne et de nouvelles relations sociales, malgré l’instauration de contraintes et d’engagements plus ou moins forts.
Dans les pays riches, les systèmes alimentaires alternatifs locaux et le système alimentaire industrialisé et globalisé de la grande distribution sont appelés à cohabiter sans que soit véritablement remise en cause la place nettement dominante acquise par ce dernier, les ordres de grandeur n’étant pas du tout comparables. Malgré leur intérêt et leur dynamisme, les systèmes de type A.M.A.P. sont très loin d’être aptes à se substituer véritablement à la grande distribution et à d’autres formes de circuits courts tels que la commercialisation directe sur les marchés urbains ou la cueillette à la ferme. Dans les grandes agglomérations urbaines, et dans le meilleur des cas, ils sont incapables de fournir plus de 1 p. 100 des denrées alimentaires consommées. En France, en 2012, ils concernaient 50 000 familles, soit environ 200 000 consommateurs, en ne couvrant qu’une part de leurs besoins, avec en outre une réelle monotonie en ce qui concerne les livraisons hivernales. Ils n’en participent pas moins, avec leurs aspects spécifiques, au développement de systèmes alimentaires localisés.
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Écrit par
- Jean-Paul CHARVET : professeur émérite à l'université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, membre de l'Académie d'agriculture de France
Classification
Médias
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AGRICULTURE DURABLE
- Écrit par Jean-Paul CHARVET
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...considérations éthiques, comme celle des « locavores », c’est-à-dire des citoyens qui cherchent à acquérir les produits alimentaires qu’ils consomment au plus près de leur lieu de résidence.Les A.M.A.P., qui s’inscrivent dans cette démarche de proximité, font souvent une large place aux produits « bio ».