BEACH AMY (1867-1944)
La pianiste et compositrice Amy Marcy Beach est connue pour son Concerto pour piano (1900) et sa Symphoniegaélique (1897), première œuvre de ce genre à avoir été écrite par une Américaine.
Amy Marcy Cheney, de son nom de naissance, naît le 5 septembre 1867, à Henniker, dans l’État du New Hampshire. Elle manifeste un talent musical précoce avant même le déménagement de sa famille à Boston en 1875. Dès l’âge de quatre ans, elle compose des mélodies simples pour le piano et, à six ans, elle commence à suivre des cours de cet instrument. En octobre 1883, âgée de seize ans, elle donne son premier récital public au Boston Music Hall. Plusieurs récitals s’ensuivent, qui connaissent le succès, et, en mars 1885, elle interprète le Concerto pour piano no 2 en fa mineur de Chopin avec le Boston Symphony Orchestra.
En décembre 1885, elle épouse un éminent chirurgien, Henry H. A. Beach, professeur à l’université Harvard et musicien amateur passionné. Ce dernier l’encourage à se concentrer sur la composition. Réduisant le nombre de ses concerts publics, elle entreprend d’étudier en autodidacte la théorie et la composition musicales. Ses efforts se tournent d’abord vers des mises en musique de poèmes favoris et d’autres pièces. En février 1892, la Handel and Haydn Society de Boston interprètent sa Grande Messe en mi bémol (écrite en 1890), sa première œuvre majeure (numérotée opus 5) et la première écrite par une femme à être jouée par ces formations. Ses compositions importantes suivantes incluent EilendeWolken (1892), une mélodie pour voix d’alto et orchestre sur un texte de Friedrich von Schiller, Festival Jubilate (1891) pour l’inauguration du Pavillon de la femme à l’Exposition universelle de Chicago en 1893, la Symphonie gaélique, la Sonate en la mineur (1896) et le Concerto pour piano en do dièse mineur (1899). Après la mort de son mari, en 1910, Amy Beach passe les années 1911-1914 en Europe, où ses concerts et ses œuvres reçoivent de nombreux éloges. Elle meurt le 27 décembre 1944, à New York.
Mme H. H. A. Beach, comme on l’appelait, était de loin la plus éminente des compositrices aux États-Unis. Ses œuvres, dont presque toutes furent publiées, comprennent également des œuvres pour chœur, de la musique d’église, de la musique de chambre, des cantates et des mélodies sur des textes de Shakespeare, Robert Burns et Robert Browning.
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- Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis
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