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GONZÁLEZ ÁNGEL (1925-2008)

Le poète espagnol Ángel González, représentant de la « génération de 1950 », fut éminemment respecté pour ses œuvres engagées, d'une grande finesse, ainsi que pour ses recueils de poésie lyrique qui lui permirent d'explorer sa propre nature et ses limites.

Né le 6 septembre 1925 à Oviedo, dans les Asturies, Ángel González grandit durant la guerre civile espagnole (1936-1939) puis sous le régime du général Franco. Son œuvre sera fortement influencée par ces deux périodes. Employé du ministère des Travaux publics de 1955 à 1972, González travaille dans cette institution lorsqu'il se met à composer des vers et publie Áspero mundo (1956, « Un monde dur »), recueil qui séduit immédiatement la critique. Il fait ensuite paraître d'autres œuvres importantes, telles que Sin esperanza, con convencimiento (1961, « Sans espoir, avec conviction »), Grado elemental (1962, « Classe élémentaire ») et Tratado de urbanismo (1967, « Traité d'urbanisme »). Ángel González dirige par ailleurs la publication de nombreuses anthologies et critiques littéraires. Professeur de littérature espagnole contemporaine à l'université du Nouveau-Mexique, à Albuquerque, pendant près de vingt ans (1974-1993), il partage dès lors son temps entre les États-Unis et l'Espagne. Récompensé à de multiples reprises, González reçoit le prix Prince des Asturies des lettres en 1985, siège à la Real Academia Española à partir de 1997 et remporte le prix international de poésie Federico García Lorca l'année de sa création, en 2004. Ángel González meurt le 12 janvier 2008 à Madrid.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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Écrit par

  • Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

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