ANGOLA
Nom officiel | République d'Angola |
Chef de l'État et du gouvernement | João Lourenço - depuis le 26 septembre 2017 |
Capitale | Luanda |
Langue officielle | Portugais |
Population |
36 749 906 habitants
(2023) |
Superficie |
1 246 700 km²
|
Article modifié le
Histoire
Cinq siècles de colonialisme ?
À la fin du xve siècle (1482), l'explorateur portugais Diogo Cão est le premier Européen à débarquer à l'embouchure du fleuve Congo. Quelques années plus tard, un autre groupe d'explorateurs, accompagné de missionnaires jésuites, remonte le fleuve jusqu'à la ville de Mbanza Kongo, alors capitale d'un des plus vastes royaumes africains de l'époque précoloniale, le royaume du Kongo. La troupe est bien reçue par le mani Kongo (roi), qui se convertit au catholicisme, marquant le début de la christianisation et de la présence européenne dans ce qui deviendra l'Angola.
La présence portugaise sur la côte atlantique de l'Afrique est donc ancienne. Peut-on pour autant affirmer que l'Angola a connu « cinq siècles de colonialisme et de civilisation », selon l'idéologie coloniale portugaise, ou « cinq siècles d'exploitation et d'oppression », comme l'ont dénoncé les nationalistes angolais dès les années 1950 ? En fait, le Portugal est, jusqu'à la première moitié du xxe siècle, une puissance coloniale paradoxale. Pionnière de la découverte de l'Afrique, elle n'étend son contrôle sur l'intérieur du continent que très tardivement par rapport aux colonies britanniques ou françaises. Ce paradoxe est l'un des éléments centraux de l'histoire de l'Angola. D'une part, la présence très ancienne d'une population européenne – presque exclusivement masculine puisqu'elle se compose principalement, jusqu'à la fin du xixe siècle, de déportés (opposants politiques ou criminels) – permet le développement d'une société créole dans les villes du littoral essentiellement. Le rôle social et politique de ce groupe créole est prépondérant jusqu'aux années 1930, et son progressif déclassement social aura des répercussions sur le développement du nationalisme. D'autre part, la faiblesse d'une puissance coloniale portugaise qui n'a pas les moyens financiers de son ambition, n'investit pas dans le secteur social, et a recours au travail forcé pour assurer le fonctionnement de son économie d'extraction, ainsi que le développement très tardif d'une économie locale (au cours des années 1960), marqueront très fortement la société angolaise.
Jusqu'au milieu du xixe siècle, la présence portugaise en Angola se concentre sur le littoral, et sur deux couloirs de pénétration vers l'intérieur du pays. La ville côtière de Luanda est fondée, en 1575, par Paulo Dias de Novais, puis celle de Benguela, en 1617, quelque 600 kilomètres plus au sud. Depuis Luanda, les Portugais s'enfoncent à l'est jusqu'à la ville de Malanje et, à partir de Benguela, s'installent également sur les contreforts du haut-plateau central. Au xviie siècle, le monopole portugais sur le commerce, à partir de la côte angolaise, est contesté par les autres puissances coloniales, et Luanda passe même sous contrôle hollandais en 1641, avant qu'une expédition portugaise, menée à partir du Brésil, ne rétablisse, en 1648, l'autorité de Lisbonne.
Pendant près de trois siècles, le commerce des esclaves domine largement les activités portugaises sur le sol angolais, même si d'autres produits tels que la cire d'abeilles, l'ivoire et le cuivre sont également exportés. Ce commerce détermine les liens entre Portugais et royaumes angolais, et les effets de la traite sur ceux-ci sont contrastés. Alors que le royaume du Kongo entre dans une longue phase de déclin au xviie siècle, le royaume de Ndongo (à l'est de Luanda) se renforce, tout comme les royaumes ovimbundu du haut plateau central qui profitent également de leur position d'intermédiaires dans le commerce avec les Portugais. Les esclaves qui transitent par les ports de Luanda et de Benguela sont envoyés, tout d'abord, dans les plantations de sucre portugaises sur l'île de São Tomé, puis au Brésil. À peu près un tiers de l'ensemble des esclaves exportés d'Afrique dans le cadre de la traite atlantique passe par les ports d'Angola et du Congo. Mais, territoire peu densément peuplé, l'Angola ne fournit qu'une partie de ces esclaves, et ceux-ci proviennent en majorité, dès la fin du xviiie siècle, des territoires du Congo (République démocratique du Congo, R.D.C.) et de la Zambie actuels.
Après l'abolition officielle de la traite des esclaves, à la fin des années 1830, le Portugal passe progressivement du mercantilisme impérialiste à l'occupation coloniale. Dans la seconde moitié du xixe siècle, en effet, la conjonction de pressions internes et externes pousse le Portugal à changer d'attitude vis-à-vis de ses possessions d'outre-mer. D'un côté se développe à Lisbonne, notamment dans les cercles de la Société de géographie, un courant colonialiste qui tente d'influencer le gouvernement portugais en faveur d'une politique coloniale plus ambitieuse. De l'autre, la conférence de Berlin de 1884-1885, qui fixe en grande partie les frontières actuelles des pays africains, établit l'obligation, pour les pays colonisateurs, de contrôler effectivement les territoires sur lesquels leur autorité a été reconnue. Certaines puissances coloniales voisines comme l'Allemagne et le Royaume-Uni exercent une forte pression sur les possessions portugaises en Afrique australe (dont le Mozambique). D'ailleurs, la menace d'un complot – réel ou fantasmé – contre le Portugal deviendra, au cours du xxe siècle, un leitmotiv du discours colonial portugais.
Conquêtes et résistances
L'histoire de la conquête intérieure de l'Angola est une multitude d'opérations militaires et de révoltes indigènes qui s'étalent sur près d'un demi-siècle (1878-1926), même si les plus grandes campagnes militaires portugaises et les plus importantes luttes de résistance des sociétés angolaises se déroulent entre 1902 et 1920. Relativement tardive, la conquête de l'Angola n'en est pas moins intense et violente.
La « pacification » des terres intérieures commence avec la conquête militaire du royaume de Bié, l'un des douze royaumes ovimbundu du haut plateau central (à l'est de la ville côtière de Benguela). En 1890, le roi Ndunduma expulse une colonne militaire qui, en route vers la frontière est de l'Angola, campe sur son territoire, puis refuse de reconnaître l'autorité du nouveau représentant de la couronne, Martin Teixeira da Silva. En réponse, le commerçant et explorateur pionnier Da Silva Porto intervient auprès de Ndunduma pour éviter que sa politique nuise au commerce du caoutchouc – alors à son apogée –, puis se fait exploser sur un baril de poudre, après s'être drapé dans la bannière portugaise. Cette mort provoque de fortes réactions en métropole, qui obligent les autorités à se lancer à la conquête du Bié. Mal armé, pas soutenu par les autres royaumes ovimbundu, Ndunduma est rapidement défait, et son ombala (capitale) détruite en novembre 1890. Ensuite, c'est le Mbailundu, autre royaume ovimbundu important, qui passe sous le contrôle de la couronne portugaise. En 1902, une révolte éclate dans un contexte de forte baisse des prix du caoutchouc. L'armée coloniale en vient à bout en quelques mois, même si des poches de résistance subsistent jusqu'en 1904. Il faudra pourtant près de quinze ans à l'armée portugaise pour étendre son emprise sur le reste de l'Angola.
Le sud du pays est conquis après une longue série d'hostilités contre les Kwanyama et leur leader Mandume, qui débute par la défaite de l'armée coloniale à Cuamato en 1904. Mais trois années de sécheresse, la fin du commerce des armes à feu avec le Sud-Ouest africain (l'actuelle Namibie), sous contrôle allemand, et des divisions internes mettent fin, en 1915, à la résistance des Kwanyama. Le Portugal prend alors le contrôle de cette région, sur laquelle son voisin allemand aurait eu des vues. Quant au pouvoir colonial dans le royaume du Kongo, au tournant du xxe siècle, il ne s'étend pas au-delà des quelques postes militaires situés le long du fleuve Congo et sur la côte atlantique, la ville de São Salvador (ancienne Mbanza Kongo conquise en 1885) étant la seule localité réellement sous contrôle portugais. Après la fin de la traite des esclaves, le Portugal s'est concentré sur le contrôle du commerce et des revenus dérivés de l'exploitation du caoutchouc et du café. Mais à partir de 1906, Lisbonne développe une stratégie plus interventionniste, et a notamment recours à une politique fiscale agressive, alors qu'elle avait renoncé à percevoir des impôts pendant le boom du caoutchouc à la fin du xixe siècle. Dès 1907, les Dembos, au nord-est de Luanda, se révoltent contre ces nouvelles dispositions, et le gouverneur portugais Paiva Couceiro doit envoyer l'armée. Quelques années plus tard, en 1913, la pression fiscale conjuguée au déclin du commerce de caoutchouc et au recrutement forcé de main-d'œuvre conduisent à une révolte de plus grande ampleur, menée par Álvaro Tulante Bula, un jeune soma (chef traditionnel) formé dans les missions catholiques. Ce nouvel épisode de résistance est finalement réprimé en 1916, permettant à l'État colonial d'étendre son pouvoir jusqu'à la frontière nord du pays. Au sud de Luanda, dans la région de Seles et Amboim (à mi-chemin entre la capitale et Benguela), des paysans angolais se révoltent, à deux reprises (1902 et surtout 1917-1918), contre la pression exercée par un nombre croissant de colons portugais, en brûlant notamment fazendas et maisons de commerce.
Au début des années 1920, au prix d'un effort militaire considérable, le Portugal a étendu sa souveraineté sur une partie importante de l'Angola, et surtout sur les principales ressources commerciales du pays. La conquête militaire, commencée dans les dernières années de la monarchie portugaise, se fait surtout sous l'impulsion des républicains qui, en 1910, renversent le roi et instaurent à Lisbonne la première République. C'est au cours de ces années charnières que se met en place un véritable système colonial en Angola et dans les autres possessions portugaises d'Afrique.
Du salazarisme à l'indépendance
En mai 1926, la République portugaise est, à son tour, renversée par un coup d'État militaire qui permet l'accession au pouvoir d' António de Oliveira Salazar. Dans les années 1930, celui-ci instaure l'Estado novo (État nouveau), régime autoritaire de type fasciste, qui prend fin, le 25 avril 1974, avec la révolution des œillets, une révolte d'officiers de l'armée coloniale qui permettra la décolonisation formelle de l'Afrique lusophone.
Jusqu'à la veille des grandes révoltes de 1961 qui marquent le début de la guerre d'indépendance, l'Angola, « joyau de la couronne » portugaise, a pour principale utilité impériale de servir les intérêts de l'économie métropolitaine. Les colonies sont, en effet, un débouché garanti pour l'industrie du textile et le vin – deux secteurs clés de l'économie portugaise jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale –, grâce à un régime protectionniste qui leur octroie une exclusivité quasi complète. Parallèlement, les autorités coloniales se chargent d'organiser l'exploitation des ressources agricoles et minières du pays, notamment grâce à un système de travail forcé très largement répandu, auquel peu d'Angolais parviennent à se soustraire. Cela a pour conséquence, tout d'abord, un sous-investissement massif dans l'industrie locale en Angola, qui ne sera rattrapé que très progressivement, à partir de la fin des années 1950. Ensuite, le Portugal, puissance coloniale pauvre n'ayant, en outre, pas besoin d'une main-d'œuvre qualifiée dans ses colonies, n'investit que très peu dans l'enseignement, la santé, le développement rural ou encore les infrastructures de base. Le taux de scolarisation des enfants est ainsi excessivement bas à la fin des années 1950 (9 % des enfants de 5 à 14 ans, et 3 % des jeunes entre 15 et 19 ans).
La pierre angulaire de ce système colonial est l'assimilation (assimilação). Dès le début du xxe siècle, le colonisateur portugais établit une distinction nette, en ce qui concerne la population africaine de ses colonies (c'est-à-dire noire ou métisse non européenne), entre, d'une part, les indigènes (indígenas) et, d'autre part, les civilisés (civilizados) ou assimilés (assimilados). Fondé sur, et légitimé par, une prétention à l'assimilation des Angolais à la culture et à la civilisation occidentale, ce système assure dans les faits l'exclusion des indígenas de la société coloniale, et leur maintien dans une grande précarité. C'est bien une logique de ségrégation – raciale, mais surtout politique et sociale – qui prévaut. Ainsi, la législation concernant les indígenas, notamment dans le domaine du travail, le pouvoir arbitraire et violent des autorités coloniales à l'échelon local, ainsi que le système d'éducation qui exerce, dans ce contexte, une fonction de contrôle plus que d'émancipation des indígenas, sont autant d'instruments pour marginaliser l'immense majorité des Angolais. Et, de fait, en 1960, seul 1 % de ces derniers a le statut légal d'assimilé. En d'autres termes, le système est conçu pour que les indígenas soient coupés du monde colonial et se replient sur leur vie en tribu, alors même que celle-ci, mise à mal par la conquête coloniale et les déstructurations sociales liées au travail forcé, a pratiquement disparu.
Malgré tout, diverses élites angolaises émergent, se développent et cohabitent dans le pays. La longue présence portugaise sur le littoral et les dynamiques historiques du métissage racial et culturel (avant la mise en place du système colonial au xxe siècle) ont, tout d'abord, permis l'apparition d'une bourgeoisie créole prédominante à Luanda dans le domaine social, culturel, voire politique, jusque dans les années 1920. Ensuite, au sein des missions protestantes, présentes sur le territoire angolais dès les années 1880, et catholiques, de nombreux jeunes Angolais reçoivent une formation qui leur ouvre de nouveaux horizons en tant qu'instituteurs, infirmiers, ou encore employés de maison, de commerce ou de l'administration. Mais les aspirations de cette nouvelle génération sont frustrées par la place toujours plus restreinte qui leur est réservée dans la société coloniale. Ce hiatus grandissant jouera un rôle important dans le développement du nationalisme angolais après la Seconde Guerre mondiale.
L'époque salazariste correspond, en effet, à une plus grande fermeture du monde colonial en Angola. Considéré comme colonie de peuplement, le pays se « blanchit » de manière sensible dès les années 1940, notamment à la faveur du boom du café qui attire de nombreux Portugais en quête d'une vie meilleure. La population blanche quadruple entre 1940 et 1960, passant de 44 000 à 172 000 habitants (soit, respectivement 1,2 et 3,6 % de la population totale), et elle culminera à près de 350 000 personnes en 1974. L'immense majorité de ces nouveaux immigrés sont des « petits blancs » originaires des campagnes portugaises, souvent sans formation, parfois analphabètes qui, du seul fait de la couleur de leur peau, occupent des postes dans les premiers échelons de l'administration ou dans le commerce, et forment un « lumpencolonat » blanc de cireurs de chaussures, chauffeurs de taxis, etc., marginalisant ainsi de plus en plus les Angolais. Ces tensions sociales sont avivées par le refus, de la part de Salazar, de faire des concessions politiques dans les colonies portugaises. Ces dernières, au contraire, deviennent, en 1953, des provinces d'outre-mer, et sont officiellement intégrées à l'espace métropolitain.
Quelques mois après l'indépendance du Congo belge voisin (juin 1960), l'Angola bascule. Entre janvier et mars 1961, trois actions non coordonnées, et partiellement contrôlées par des mouvements nationalistes en cours de constitution, mettent le feu aux poudres : tout d'abord, une révolte paysanne dans la région productrice de coton (Cassange, à l'est de Luanda) ; ensuite, une attaque avortée contre la prison de Luanda où sont retenus des leaders nationalistes ; et enfin, une grande rébellion dans le nord caféier qui fait des milliers de morts et précipite plusieurs centaines de milliers de Bakongo, ethnie à cheval entre l'Angola et le Congo, sur les routes de l'exil. Dès lors, l'Angola s'enlise, pendant quatorze ans, dans la guerre, jusqu'au renversement, le 25 avril 1974, du successeur de Salazar, Marcelo Caetano. Les autorités coloniales adoptent, durant la guerre, une double stratégie : d'une part, elles répondent militairement à l'« agression » nationaliste et, d'autre part, elles concèdent d'importants efforts financiers dans le développement économique et social de l'Angola (construction de routes et d'infrastructures de base, augmentation substantielle du nombre d'écoles et d'élèves, développement d'une industrie locale de transformation), dans l'espoir de rallier les Angolais à la cause du développement sous la houlette portugaise et de supplanter ainsi les nationalistes.
Deux puis trois mouvements luttent contre les forces coloniales. Le Mouvement populaire de libération de l'Angola (M.P.L.A.), né de la mouvance nationaliste qui émerge à Luanda à la fin des années 1950, est une alliance entre des descendants de la bourgeoisie créole de Luanda, déclassée au xxe siècle, des enfants de colons et des jeunes issus des élites mbundu originaires de l'intérieur des terres et formés dans les missions chrétiennes. Le Front national de libération de l'Angola (F.N.L.A.), apparu vers 1957 sous le nom d'Union des populations de l'Angola, est un mouvement très majoritairement bakongo. Enfin en 1966, l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (U.N.I.T.A.) naît d'une scission du F.N.L.A., menée par Jonas Savimbi, et qui entraîne dans son sillage une partie de ceux qui ne se sentent représentés ni par les élites bakongo, ni par les élites créoles de la capitale. Le nationalisme angolais, profondément divisé, est le reflet des multiples cloisons sociales, économiques, régionales et ethniques que le colonialisme a contribué à ériger et à renforcer. Incapables de s'entendre, les trois mouvements rebelles se combattent entre eux presque autant qu'ils luttent contre l'armée coloniale. Au début des années 1970, l'armée portugaise contrôle la plupart des régions clés de l'économie de l'Angola, mais ne peut venir à bout des forces nationalistes. C'est la révolution des œillets qui permet de sortir de l'impasse.
Les officiers qui prennent le pouvoir à Lisbonne enclenchent, en effet, le processus de décolonisation formelle de l'empire portugais. En Angola, malgré les accords d'Alvor (15 janvier 1975), qui prévoient une transition en douceur vers un gouvernement d'union entre les trois mouvements nationalistes, c'est le chaos. Ces accords restent lettre morte, et l'armée portugaise se retire en novembre 1975 sans remettre formellement le pouvoir à l'un des mouvements nationalistes, mais en laissant le M.P.L.A., qui contrôle Luanda, reprendre les rênes du pouvoir. L'indépendance est donc proclamée le 11 novembre 1975, en pleine guerre. Le F.N.L.A. tente, avec l'aide de troupes zaïroises, de prendre Luanda par le nord, l'U.N.I.T.A., soutenue par l'Afrique du Sud, fait de même par le sud, tandis que le M.P.L.A. ne doit son salut qu'aux troupes cubaines récemment débarquées. Le départ précipité de plusieurs dizaines de milliers de colons portugais ajoute encore au sentiment de chaos.
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Écrit par
- Philippe GERVAIS-LAMBONY : professeur à l'université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense
- Didier PÉCLARD : docteur en science politique, Institut d'études politiques de Paris, chercheur, Fondation suisse pour la paix, Berne
- Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis
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