PÄRT ARVO (1935- )
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Arvo Pärt au cinéma
Certaines compositions, plus « alimentaires » qu’artistiques accompagnaient la bande originale de films soviétiques des années 1960 et 1970, des documentaires, des courts-métrages, des animations pour la radio-télévision estonienne. Il est difficile d’en dresser la liste. Le cinéma occidental, de son côté, a préféré utiliser des compositions enregistrées antérieurement chez ECM, pour y trouver des pages d’une puissance émotive et descriptive habillant parfaitement l’image et le récit. Parmi les metteurs en scène les plus connus, Paolo Sorrentino avec « My Heart's in the Highlands » (2000) dans La Grande Bellezza (2013), Gus Van Sant avec « Für Alina » et « Spiegel im Spiegel »dans Gerry (2002), Nanni Morettiavec « Miserere » (1989) dans Habemus Papam (2011) ont donné à cette musique une dimension visuelle supplémentaire. On peut dresser la liste d’une centaine de films utilisant le monde sonore du musicien. Par un curieux effet stylistique, Arvo Pärt est parti des musiques médiévales et de la Renaissance pour rejoindre les préoccupations contemporaines les plus complexes qu’exprime le cinéma d’auteur ou populaire.
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Écrit par
- Patrick WIKLACZ : journaliste
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