AUTOMATES CELLULAIRES
L'artificiel et le vivant
Les automates cellulaires sont ainsi des systèmes précurseurs de la vie artificielle, pour laquelle ils constituent une approche parcimonieuse. L'économie dans les principes de conception pourrait laisser penser que ces automates s'inspirent du vivant de façon par trop naïve. En fait, leur intérêt dans leur rapport au vivant réside dans l'opposition entre la simplicité des moyens et la complexité des comportements émergents, produit de leurs dynamiques propres. La nature au cours de son évolution a sélectionné des systèmes performants et robustes, composés d'une multitude de constituants élémentaires interagissant de façon locale, et qui possèdent des capacités globales de traitement de l'information. Un problème ouvert, tant pour le biologiste que pour l'informaticien, consiste, d'une part, à comprendre comment un processus évolutif peut engendrer des systèmes capables de traiter l'information, et, d'autre part, à étudier la relation causale entre spécification locale et comportement global. Les automates cellulaires conjuguent le principe de parcimonie avec la puissance de l'approche vie artificielle : ils sont au cœur de la relation entre l'artificiel et le vivant.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Philippe COLLARD : professeur des Universités
Classification
Autres références
-
CONWAY JOHN HORTON (1937-2020)
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 038 mots
- 1 média
Chercheur profond dont les succès concernent de nombreux domaines mathématiques, le Britannique John Horton Conway était aussi un orateur et un vulgarisateur brillant dont les exposés ont captivé de larges publics. Amateur assidu de jeux tels que le backgammon ou le jeu de go, il est notamment...
-
WOLFRAM STEPHEN (1959- )
- Écrit par Anthony G. CRAINE et Encyclopædia Universalis
- 609 mots
Physicien britannique, né le 29 août 1959 à Londres.
Fils d'un romancier et d'une professeur de philosophie à l'université d'Oxford, Stephen Wolfram étudie au collège d'Eton et n'a que quinze ans lorsque paraît son premier article scientifique. Il poursuit ses études à l'université d'Oxford, puis...