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BACCHYLIDE (507 av. J.-C.?-? 467 av. J.-C.)

Né à Kéos, Bacchylide est classé parmi les neuf poètes les plus illustres de la Grèce. Il est d'abord l'élève de son oncle, le poète lyrique Simonide, qui l'introduit à la cour d'Hiéron, à Syracuse. Là, Bacchylide sera l'heureux rival de Pindare, à qui il disputera les commandes de poèmes du tyran. On ne connaissait de lui qu'une centaine de vers, lorsqu'à la fin du xixe siècle vingt pièces furent trouvées dans les papyrus égyptiens. Deux de ces pièces sont des péans, quatre des dithyrambes, quatorze sont des épinicies (odes triomphales, destinées à célébrer un athlète vainqueur aux Jeux). Bacchylide s'y révèle véritablement intéressé par le sport ; grand amateur de beauté plastique, il excelle dans la description du geste sportif. Plus conventionnel que Pindare, et aussi plus simple, il s'écarte rarement de son sujet et se plie aux nécessités de l'éloge.

Son art gracieux et délicat fait dire de lui, dans une épigramme de l'Anthologie palatine (ix, v. 184) : « Ô Bacchylide, sirène babillarde. »

— Dominique RICHARD

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  • GRÈCE ANTIQUE (Civilisation) - Langue et littérature

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    • 8 259 mots
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    ...guerres médiques. Cependant, c'est en dehors de l'Attique, mais non sans rapport avec elle, que naît et se développe la lyrique chorale, dont Pindare et Bacchylide sont les plus illustres représentants. Leur œuvre conservée est surtout faite de cantates chantées à l'occasion des victoires remportées aux...