FREDERICKSBURG BATAILLE DE (13 déc. 1862)
Épisode très meurtrier de la guerre de Sécession, la bataille livrée à Fredericksburg, dans le nord-est de l'État de Virginie, est une grave défaite pour l'Union. Elle renforce considérablement la cause des Confédérés. Le général Ambrose Burnside, nouvellement nommé commandant des forces nordistes, avait élaboré le projet de franchir le fleuve Rappahannock avec une armée de plus de 120 000 hommes pour atteindre directement Richmond, capitale de la Confédération sudiste. Avec une force d'environ 78 000 hommes sous le commandement du général Lee, les sudistes l'attendent en consolidant leur position sur les hauteurs situées à l'arrière de Fredericksburg. L'attaque du 13 décembre s'avère être un échec absolu, et Burnside perd au total plus de 12 500 hommes, tandis que les Confédérés, bien retranchés, n'en perdent que 5 000. Le général Burnside est relevé de ses fonctions le mois suivant. Il fut sévèrement critiqué pour sa façon de conduire cette bataille. L'Union échoue une fois de plus dans ce qui aurait dû être son principal objectif – la destruction de l'armée de Virginie du Nord. Richmond paraît plus loin que jamais. Du côté sudiste, cette victoire relève un moral ébranlé par la retraite de Lee du Maryland, consécutive à la défaite d'Antietam, le 17 septembre 1862.
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Écrit par
- Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis
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Média