- 1. Les symptômes de la bronchiolite
- 2. Une maladie en général bénigne mais avec un fort retentissement social
- 3. Conduite à tenir devant une bronchiolite
- 4. Signaux d’alarme
- 5. Une place limitée pour la kinésithérapie et les médicaments
- 6. Le développement de traitements préventifs
- 7. Prévenir la surcharge des services hospitaliers
- 8. Bibliographie
BRONCHIOLITE
Conduite à tenir devant une bronchiolite
Comme tous les virus respiratoires, le VRS est véhiculé par la toux, les éternuements, la salive, mais aussi par les mains. Il peut demeurer sur des objets comme les jouets, les tétines. Les parents ont un rôle majeur dans la limitation de la survenue de ces infections. Il est donc important qu’ils sachent comment mieux réagir face à celles-ci. En France, pour les aider, la Haute Autorité de santé (HAS), le Conseil national professionnel de pédiatrie (CNPP) et Santé publique France ont conçu des documents et fiches d’information consultables sur leurs sites respectifs. Les consignes de prévention sont celles de toute maladie respiratoire virale. Du fait de la contagiosité du VRS, on évitera de sortir avec un jeune enfant ou un enfant à risque (prématuré…) dans les lieux fréquentés (transports en commun, supermarchés, centres commerciaux…) en période d’épidémie. Au domicile, il est préconisé de porter un masque et d’éviter d’embrasser un nourrisson lorsqu’on a un rhume. Il faut se laver soigneusement les mains avant de le changer et lui donner le biberon, nettoyer régulièrement biberons, jouets, doudous… et bien aérer le logement. Fumer est bien sûr à proscrire car le tabac contient des toxiques agressifs pour les parois des voies aériennes et favorise la multiplication des infections respiratoires. En revanche, l’allaitement maternel limite la répétition des infections du fait des anticorps maternels contenus dans le lait.
En présence d’une bronchiolite, il est conseillé de consulter. On procède régulièrement (six fois par jour) au lavage du nez de l’enfant avec du sérum physiologique afin d’évacuer les sécrétions nasales et désencombrer les voies aériennes avant l’alimentation. Pour éviter la déshydratation, on doit faire boire le nourrisson régulièrement, ne pas trop le couvrir et faire que la température de la chambre ne dépasse pas 19 0C la nuit. L’alimentation est facilitée par le fractionnement des repas, administrés en petites quantités et en plusieurs fois. En cas de difficultés alimentaires chez un enfant allaité, le lait maternel peut être tiré. Enfin, l’enfant doit comme d’habitude être couché sur le dos à plat.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Corinne TUTIN : docteure en médecine, journaliste médicale
Classification
Média
Autres références
-
ASTHME
- Écrit par Philippe GODARD et François-Bernard MICHEL
- 5 857 mots
- 2 médias
...authentique et durable. Les virus responsables d’exacerbation sont les rhinovirus (dans 48 p. 100 des cas), le virus respiratoire syncitial (18 p. 100, d'où le lien souvent évoqué entre bronchiolite et asthme) puis le Mycoplasma pneumoniae (14 p. 100) et corona virus (12 p. 100). Chlamydia, ...