- 1. Les symptômes de la bronchiolite
- 2. Une maladie en général bénigne mais avec un fort retentissement social
- 3. Conduite à tenir devant une bronchiolite
- 4. Signaux d’alarme
- 5. Une place limitée pour la kinésithérapie et les médicaments
- 6. Le développement de traitements préventifs
- 7. Prévenir la surcharge des services hospitaliers
- 8. Bibliographie
BRONCHIOLITE
Une place limitée pour la kinésithérapie et les médicaments
La kinésithérapie respiratoire a longtemps constitué un des traitements de base de ces infections. Elle reposait sur des techniques, comme le clapping et la vibration, pratiquées dans le but de décoller les sécrétions bronchiques, ainsi que le drainage postal (par des frappes sur le thorax pour les évacuer). Ce traitement est aujourd’hui contre-indiqué par la Haute Autorité de santé dans les bronchiolites des nourrissons de moins de douze mois, les études n’ayant pas démontré son efficacité à réduire le temps d’hospitalisation. Selon la HAS, l’intérêt de la kinésithérapie se discute chez des enfants avec une comorbidité telle qu’une pathologie respiratoire chronique ou une pathologie neuromusculaire.
La place du traitement médicamenteux est tout aussi restreinte. Bronchodilatateurs, adrénaline, corticoïdes, anti-inflammatoires, médicaments antireflux et nébulisations de sérum salé hypertonique ne sont pas conseillés et les sirops antitussifs – et fluidifiants bronchiques sont contre-indiqués. Une antibiothérapie – inactive contre l’infection à VRS – ne sera administrée que dans les rares cas de surinfection bactérienne.
Pour les formes plus sévères, le traitement repose sur une assistance ventilatoire, l’oxygénothérapie et un support nutritionnel (hydratation par voie intraveineuse…). Des médicaments antiviraux ont été testés, mais ne sont pas encore d’utilisation courante.
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Écrit par
- Corinne TUTIN : docteure en médecine, journaliste médicale
Classification
Média
Autres références
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ASTHME
- Écrit par Philippe GODARD et François-Bernard MICHEL
- 5 857 mots
- 2 médias
...authentique et durable. Les virus responsables d’exacerbation sont les rhinovirus (dans 48 p. 100 des cas), le virus respiratoire syncitial (18 p. 100, d'où le lien souvent évoqué entre bronchiolite et asthme) puis le Mycoplasma pneumoniae (14 p. 100) et corona virus (12 p. 100). Chlamydia, ...