- 1. Du cacaoyer à la production de chocolat
- 2. Les conditions climatiques de la culture du cacaoyer
- 3. La diffusion de la consommation de chocolat
- 4. La production de cacao : une plante américaine devenue africaine
- 5. Les conditions économiques et sociales de la production cacaoyère ivoirienne
- 6. Les échanges internationaux de cacao
- 7. L’aval de la filière cacao-chocolat
- 8. Bibliographie
CACAO
Les conditions climatiques de la culture du cacaoyer
Utilisés comme monnaie par les Mayas et les Aztèques et comme offrandes dans les cultes précolombiens, les fruits de « l'arbre aux fruits d'or » poussaient à l'état naturel dans le haut bassin de l'Orénoque (Venezuela) et en Amazonie. À la fin du xixe siècle, la production vénézuélienne pouvait encore répondre à la moitié de la demande mondiale. Le cacaoyer est de nos jours cultivé sur tous les continents aux latitudes intertropicales. Plus encore que le caféier, il nécessite un climat chaud toute l'année (de 23 à 28 0C) et très humide la plus grande partie de l'année, avec des précipitations annuelles d'au moins 1 500 à 2 000 millimètres. En raison de sa très grande sensibilité au stress hydrique, sa culture est souvent pratiquée sous l'ombrage et la protection d'arbres plus élevés de la forêt tropicale – les « mères cacao » (madresdelcacao) – car il craint les vents violents et les rayons directs du soleil. La récolte s'effectue deux fois par an.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Jean-Paul CHARVET : professeur émérite à l'université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, membre de l'Académie d'agriculture de France
Classification
Médias
Autres références
-
AFRIQUE (Structure et milieu) - Géographie générale
- Écrit par Roland POURTIER
- 24 465 mots
- 27 médias
...paysannes d’exportation participent d'un autre modèle, incarné par la figure du « planteur » emblématique de la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao. Jusqu'en 1999, le monopole de la commercialisation était exercé par un organisme public, la « Caisse cacao », qui fut le grand canal de l'accumulation... -
BRÉSIL - Géographie
- Écrit par Martine DROULERS
- 10 011 mots
- 10 médias
...singulière de ses racines afro-brésiliennes et par une dynamique économique plus accentuée. Au sud, la région d'Ilhéus-Itabuna vit de l'exportation des fèves du cacao ; les cacaoyers constituent, avec les girofliers et les hévéas, d'immenses plantations faisant du Brésil un des premiers producteurs mondiaux de... -
BRÉSIL - La conquête de l'indépendance nationale
- Écrit par Frédéric MAURO
- 6 217 mots
- 4 médias
Parallèlement à celle du café, la culture du cacao s'est développée autour de la petite ville d'Ilhéus au sud de Bahia. La production brésilienne (dont Ilhéus représente 95 p. 100) est passée de 316 000 quintaux en 1913 (4e rang dans le monde) à 1 280 000 en 1937 (2e rang).... -
CÔTE D'IVOIRE
- Écrit par Richard BANÉGAS , Encyclopædia Universalis et Jean-Fabien STECK
- 13 572 mots
- 8 médias
...du pays sont devenues le cœur dynamique de la Côte d'Ivoire, notamment sur le plan économique grâce à l'exploitation du bois puis à l'introduction des plants de cacao, alors qu'elles n'étaient à l'époque précoloniale que des périphéries peu peuplées et faiblement intégrées aux réseaux commerciaux qui,... - Afficher les 12 références