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CARDIOLOGIE

La coronarographie

Myocarde - crédits : De Agostini/ Getty Images

Myocarde

Dans cette success story chirurgicale, un grand absent : la maladie coronaire. En 1967, apparaît, outre-Atlantique, la coronarographie qui fut d'abord accueillie avec beaucoup de scepticisme. On lui reprochait d'être dangereuse et, en l'absence de sanction thérapeutique, d'aller contre l'éthique. Aussi, pendant plusieurs années, chaque indication était-elle pesée, réfléchie pendant des heures, âprement discutée jusqu'à l'arbitrage du chef de service. Grâce aux progrès technologiques et à l'expérience des coronarographistes, les risques et les complications de l'examen sont devenus presque inexistants et on assiste aujourd'hui à une flambée des indications, peut-être excessive, pour un examen devenu parfois ambulatoire et, proposition autrefois scandaleuse, qu'on n'hésite plus à réaliser à la phase initiale d'un infarctus du myocarde. En établissant un diagnostic précis des lésions coronaires athéromateuses, la coronarographie ouvrait la voie à la chirurgie coronaire par pontage veineux avant que les pontages « tout artériel » ne se généralisent. Parallèlement, la banalisation de la coronarographie permettait de revisiter notre conception des processus évolutifs de l'athérome coronaire. Au concept de spasme coronaire évoqué dès 1900 par Huchard, décrit cliniquement et électriquement par Prinzmetal en 1959 avant d'être parfaitement étudié en 1973 par Donato et Maseri à Pise, allaient s'ajouter successivement le rôle de la thrombose coronaire et celui de l'instabilité, de nature inflammatoire, de la plaque d'athérome marquant ainsi le début de la prise en charge des syndromes coronaires aigus, avec ou sans infarctus, sur laquelle nous reviendrons plus loin.

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Myocarde - crédits : De Agostini/ Getty Images

Myocarde

Pacemaker - crédits : Keystone/ Hulton Archive/ Getty Images

Pacemaker

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