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CARDIOLOGIE

Pacemakers et défibrillateurs

Pacemaker - crédits : Keystone/ Hulton Archive/ Getty Images

Pacemaker

En 1952, à Boston, Zoll réactualisait un travail réalisé à Paris en 1872 par Duchenne de Boulogne et eut l'idée géniale de proposer l'entraînement électrosystolique chez l'homme atteint de bradycardie syncopale. En 1959, les premiers stimulateurs –  pacemakers pour les Anglo-Saxons – étaient implantés aux États-Unis et en Suède puis dans le monde entier. Au début, l'implantation était chirugicale pour une stimulation épicardique avant que la voie veineuse percutanée utilisée pour installer une stimulation endocavitaire ne se généralise. Parallèlement les industriels faisaient des progrès considérables dans la fabrication des stimulateurs en matière de taille et de poids des boîtiers, de durée des piles et d'informatisation de la programmation de ces appareils pour s'approcher aussi près que possible d'une « stimulation physiologique ».

Par ailleurs, sachant que les chirurgiens cardiaques utilisaient un choc électrique pour régulariser un cœur en fibrillation ventriculaire postopératoire, Alexander eut l'audace, en 1961 aux États-Unis, de délivrer un tel choc électrique, avec des électrodes directement appliquées sur le thorax, pour régulariser une tachycardie ventriculaire résistante aux traitements antiarythmiques de l'époque. En 1962, à Paris, Bouvrain et Guédon obtenaient le même résultat. Malgré l'avis des sceptiques, le choc électrique externe obtenait droit de cité et Faivre, à Nancy, étendait ses indications à la régularisation de la fibrillation auriculaire. Ces succès dans le traitement électrique des arythmies conduisirent Yves Bouvrain à créer à Lariboisière le premier centre de soins intensifs cardiologiques, initiative reprise un peu partout dans le monde.

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Myocarde - crédits : De Agostini/ Getty Images

Myocarde

Pacemaker - crédits : Keystone/ Hulton Archive/ Getty Images

Pacemaker

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