CAROLINGIENS
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Le nom de la seconde dynastie des rois francs lui vient de son représentant le plus illustre, Charlemagne. Les Carolingiens s'emparent de la royauté en 751 à la suite d'un coup d'État qui permit à Pépin le Bref d'éliminer le dernier Mérovingien. Son fils Charlemagne unit sous son autorité la plus grande partie de l' Occident chrétien et fut couronné empereur par le pape Léon III le 25 décembre 800. L'Empire dura jusqu'au traité de Verdun de 843 qui le divisa en trois parts, au bénéfice des trois petits-fils du grand empereur. Dans la seconde moitié du ixe siècle, Charles le Chauve, puis Charles le Gros tentèrent de reconstituer l'unité, mais, condamnées par la conjoncture, ces deux tentatives (875-877, 880-887) furent éphémères et les forces centrifuges l'emportèrent finalement en 887. Cette date marquera donc la fin de la présente étude, bien qu'en Allemagne les Carolingiens règnent jusqu'en 911 et qu'en France ils disputent le trône aux Robertiens pendant tout un siècle encore (887-987) ; on peut même remarquer que les rois d'Italie jusqu'en 962 et ceux de Bourgogne jusqu'en 1033 se rattachent par les femmes à l'illustre lignage.
Le terme « carolingien » désigne aussi une forme de civilisation commune à l'Occident, au seuil du Moyen Âge. Après les siècles des invasions barbares, la réorganisation du royaume franc par Pépin le Bref et Charlemagne conduisit à une extraordinaire éclosion artistique. Elle s'est manifestée dans tous les domaines, principalement en architecture et en peinture (fresques et enluminures), peut-être moins en sculpture monumentale. En revanche, les ivoires sculptés, les arts somptuaires en général, atteignent une qualité incomparable. Les œuvres réalisées entre 780 et l'invasion des Normands servirent de base à toute l'évolution artistique de l'Occident. Bien des formules ébauchées alors virent leur plein épanouissement deux siècles plus tard, après les réformes monastiques qui régénérèrent la vie religieuse en Occident au cours du xe siècle.
À l'époque de Charlemagne, l'architecture, plus que les autres arts, exprime les aspirations élevées de la poignée d'hommes qui réorganisèrent le royaume. Elle illustre d'ailleurs de manière saisissante les changements intervenus dans la pensée religieuse de l'époque, et notamment dans la liturgie.
De la naissance à la dislocation de l'Empire
L'ascension de la famille carolingienne
L'ascension de la famille carolingienne commence au début du viie siècle, où paraissent les deux ancêtres du lignage, appartenant tous deux à l'aristocratie austrasienne, Pépin de Landen, possessionné en Ardenne, dans la vallée de la Meuse entre Namur et Liège et en Brabant, et saint Arnoul, évêque de Metz, dont les biens patrimoniaux s'étiraient entre Metz et Verdun. Ils furent l'un et l'autre dans l'opposition à la reine Brunehaut et rallièrent au roi neustrien Clotaire II l'aristocratie de la Gaule du Nord-Est (613). Le mariage de leurs enfants Begga et Anségisel unit deux fortunes terriennes et donna au lignage une fortune considérable. Si saint Arnoul abandonna bientôt la vie politique pour se retirer au monastère de Remiremont où il mourut vers 626, Pépin fut maire du palais du fils de Clotaire II, Dagobert, au temps où celui-ci gouvernait en sous-ordre l' Austrasie (623-629). Son fils aîné Grimoald exerça la même fonction, toujours en Austrasie, aux côtés du fils de Dagobert, Sigisbert III, et se crut déjà assez fort pour pousser son propre fils à la succession de ce roi. Mais il se heurta au légitimisme mérovingien et sa tentative échoua (662). Le chef du lignage fut dès lors Pépin II, fils d'Anségisel et de Begga, dit Pépin de Herstal, dont la fortune foncière s'accrut encore grâce aux biens que lui apporta sa femme Plectrude dans la région de Trèves. Au cours de la grande crise que traversa le royaume franc dans le dernier tiers du siècle, il s'efforça d'abord de préserver l'autonomie austrasienne contre Ebroïn, puis, après la disparition de celui-ci (680), il réussit à vaincre les Neustriens à Tertry (687) et à se faire reconnaître maire du palais pour l'ensemble du royaume par le roi mérovingien Thierry III. L'Autrasie a donc été le tremplin de sa fortune politique.
Elle demeura le réservoir de forces du lignage, maintenant que l'unité franque était en principe rétablie sous un régime destiné à durer encore trois quarts de siècles : le roi régnant nominalement et à côté de lui le chef politique réel, le maire du palais, qui prend le titre de duc ou de prince des Francs. Peu s'en fallut cependant que ce régime ne s'effondrât quand Pépin mourut en 714 : sept ans furent nécessaires au dernier de ses fils vivants, son bâtard Charles Martel, pour s'imposer et poursuivre l'œuvre de son père.
L'action de Charles Martel (721-741) consista surtout à rétablir l'unité du royaume franc qu'un demi-siècle de guerres civiles avait fortement ébranlée. Dans le cadre de cette entreprise se situe, en particulier, la brillante victoire de Poitiers que le duc des Francs remporta sur les Arabes qui avaient envahi l'Aquitaine (732 ou 733). Qu'il suffise d'évoquer ici l'instrument de la reconquête carolingienne : une armée nombreuse et dévouée, constituée par la clientèle austrasienne de Charles Martel et largement pourvue par lui en terres ecclésiastiques et monastiques. L'Église allait connaître ainsi une sécularisation sans précédent, accompagnée d'un bouleversement profond de ses structures.
À mesure que progressait la reconstitution du royaume, l'autorité du prince s'était singulièrement affermie : le fait qu'après la mort du roi Thierry IV (727) le trône soit demeuré vacant l'indique nettement. Si Charles n'osa pas prendre le titre royal, il disposa néanmoins du royaume, comme s'il était sien, en faveur de ses deux fils légitimes Carloman et Pépin (Pépin III, dit le Bref), donnant à administrer à l'aîné l'Austrasie, l'Alémanie et la Thuringe, au cadet la Neustrie, la Bourgogne et la Provence. Instruits par les révoltes qui éclatèrent contre eux, les deux frères rétablirent la royauté au profit de Childéric III (743) et se consacrèrent (Carloman surtout) à l'indispensable réforme de l'Église dont le promoteur fut l'Anglo-Saxon Boniface qui venait de convertir la Thuringe et d'organiser l'Église en Bavière. La réforme, cependant, ne fut que partielle ; elle porta notamment sur le problème des biens sécularisés : ils resteraient entre les mains des vassaux qui paieraient un cens modique aux établissements ecclésiastiques dont ils tenaient les terres. Carloman ayant abdiqué en 747, Pépin se trouvait seul maître du royaume et préparait son avènement à la royauté. Pour désarmer les partisans de la légitimité mérovingienne, il consulta la plus haute autorité morale du temps, c'est-à-dire la papauté. Le pape Zacharie ayant donné un avis favorable, Pépin put se faire élire roi par les Francs (751) ; le dernier Mérovingien finit ses jours dans un monastère. Le sacre que Pépin reçut des évêques francs conféra à la royauté nouvelle l'empreinte de la légitimité et l'incorpora en quelque sorte à l'Église.
L'apogée
Les liens qui venaient de se nouer entre la royauté carolingienne et le Saint-Siège s'affermirent encore quand, menacé par les Lombards qui avaient pris Ravenne et marchaient sur Rome, le pape Étienne II vint en 754 en Gaule franque solliciter l'intervention du roi Pépin. Celui-ci s'engagea à porter aide à l'Église romaine ; à la suite de deux campagnes qu'il mena contre les Lombards (755 et 756), il remit au pape (et non à l'empereur qui en était le souverain de plein droit) vingt-trois villes de l'exarchat de Ravenne et de la Pentapole qui, ajoutées à la région de Rome où l'autorité byzantine s'effaçait lentement, formèrent l'« État pontifical ». Le roi des Francs en devint le protecteur en vertu du titre de patrice des Romains qu'Étienne II lui avait conféré. Protecteur lointain : il ne revint plus en Italie après 756, étant occupé à replacer l'Aquitaine sous la domination franque dont elle s'était émancipée depuis plus d'un siècle.
À partir de 771, quand la mort de Carloman, son frère et associé à la royauté, eut fait de lui le seul maître des Francs, Charlemagne s'engagea dans les entreprises au terme desquelles sa domination se trouva singulièrement étendue. Le bilan de cette expansion peut s'établir de la manière suivante.
Quant au royaume franc : l'expansion, un moment envisagée en direction de l'Espagne musulmane, commença mal (Roncevaux, 778) et fut presque aussitôt remplacée par une politique défensive qui incomba à l'Aquitaine érigée en 781 au bénéfice de Louis (le futur Louis le Pieux), fils de Charlemagne, en royaume subordonné ; toutefois, de 801 à 811, les Francs conquirent la marche d'Espagne, c'est-à-dire la Catalogne jusqu'aux bouches de l'Èbre. Sur la rive droite du Rhin, la grande affaire du règne fut la conquête de la Saxe qui ne dura pas moins de trente-trois ans (772-804) et porta les frontières du royaume jusqu'à l'Elbe. Au sud de la Germanie, la Bavière, jusqu'alors duché vassal, fut incorporée en 788 à l'État franc qui se trouva ainsi au contact des Avars. Trois expéditions conduites contre eux (791, 795, 796) parvinrent à les soumettre et à établir la domination franque en Autriche et dans les Alpes orientales.
En Italie, le pape Hadrien Ier, menacé par les manœuvres de Didier, roi des Lombards, ayant appelé Charlemagne à son secours, celui-ci franchit les Alpes en 773 et, après un long siège, s'empara de Pavie et du roi en personne. Il se proclama aussitôt roi des Lombards (774), créant ainsi un régime d'union personnelle entre son premier royaume et celui qu'il venait de conquérir. Quelques années plus tard (781), il en fit pour son fils Pépin un royaume particulier, tout en s'en réservant la haute direction. Sur l'État pontifical, il exerça une protection autoritaire, portant définitivement, à partir de 774, le titre de patrice des Romains. N'échappait à l'emprise de Charlemagne que le sud de la péninsule où le duché lombard de Bénévent parvint à conserver une certaine indépendance et où certaines régions côtières (Naples, Calabre) et la Sicile continuèrent à relever de l'Empire byzantin, ainsi d'ailleurs que la Vénétie.
La formation de ce grand ensemble territorial prépara l'accession de Charlemagne à l'Empire. D'autres faits y concoururent encore : le prestige de la royauté franque, la découverte par l'Occident de son unité spirituelle avec Charlemagne et contre Byzance (concile de Francfort, 794), la place toujours plus importante que le roi des Francs prenait à Rome surtout depuis que le médiocre Léon III eut remplacé en 795 Hadrien Ier. Toutes ces circonstances permettent de comprendre comment un incident de portée réduite – un attentat perpétré contre le pape et dont le roi se réserva l'instruction – ait pu entraîner comme conséquence le couronnement impérial de Charlemagne par Léon III le 25 décembre 800. Restait à préciser le sens de l' Empire qui venait de renaître en Occident. Portant le titre de Romanum gubernans Imperium (« gouvernant l'Empire romain »), Charlemagne retrouva une formule justinienne exprimant l'essence de la magistrature suprême dans l'Empire romain chrétien qui semblait revivre. Par la diplomatie et par la guerre, il obtint en 812 la reconnaissance de son Empire par le chef du seul Empire « romain » authentique, l'empereur byzantin Michel Ier, à condition de se contenter du titre d'« empereur auguste » qui ne comportait aucune attache romaine. Il put dès lors, quelques mois avant sa mort (28 janvier 814), transmettre au dernier de ses fils, Louis d'Aquitaine, la couronne impériale, à Aix-la-Chapelle, sans aucune participation du pape (septembre 813).
Pendant les quinze premières années du règne de Louis le Pieux (814-829), l'Empire carolingien sembla tendre à s'affermir et à se consolider. Sous l'influence des clercs instruits de la Cour, il apparaît comme l'Empire chrétien par excellence (Respublica christiana) étroitement associé à l'Église, tandis que la dignité impériale est conçue comme une fonction essentiellement religieuse au service du peuple chrétien. L'Église étant une, l'Empire doit être un : voilà pourquoi, rejetant l'antique coutume du partage, Louis promulgua en 817 un texte célèbre, l'Ordinatio Imperii, aux termes duquel son fils aîné Lothaire était proclamé empereur, associé immédiatement à l'exercice du pouvoir et constitué seul et unique héritier de l'Empire, ses deux frères puînés Pépin et Louis devant se contenter d'être rois en sous-ordre, l'un en Aquitaine, l'autre en Bavière, simples districts autonomes au sein de l'Empire unitaire. Malheureusement, cette conception était trop nouvelle et l'idée d'Empire trop abstraite pour que la Constitution de 817 devînt une réalité pratique.
Division de l'Empire
Des causes nombreuses concouraient à ruiner l'Empire de Charlemagne. L'immense étendue de la monarchie, les difficultés de son administration, l'absence d'un corps de fonctionnaires régulièrement rétribués, les particularismes ethniques, les progrès de l'ordre féodal, la rivalité entre le haut clergé et l'aristocratie laïque constituent autant d'éléments de la toile de fond sur laquelle se joue le grand drame qui marque la fin du règne de Louis le Pieux. La question du choix entre le maintien de l'unité et le partage de l'Empire déclencha en 829 une guerre civile entre l'empereur et ses fils, au cours de laquelle l'Empire s'effondra. Quand Louis le Pieux mourut en 840, l'idée de partage avait fait de tels progrès que le fils aîné de l'empereur, Lothaire Ier, fut incapable de l'endiguer. Battu en 841 à Fontenoy-en-Puisaye par ses frères cadets, Louis le Germanique et Charles le Chauve, il dut se résigner à la division de l'Empire.
Le traité de Verdun coupa la monarchie carolingienne en trois parties. Les pays situés, en gros, à l'ouest de l'Escaut, de la Meuse, de la Saône et du Rhône formèrent le royaume de Charles le Chauve ; celui de Louis le Germanique comprenait tous les territoires situés à l'est du Rhin, avec, de l'autre côté du fleuve, une enclave dans la région de Mayence, Worms et Spire. Entre les deux royaumes s'étendait, de la mer du Nord à la Méditerranée, la part de Lothaire qui comprenait en outre l'Italie franque. Trois Francies succèdent donc à l'Empire de Charlemagne, l'occidentale, la moyenne et l'orientale, dont les souverains sont placés sur un plan d'égalité complète : le titre impérial qui distingue encore Lothaire de ses deux frères n'a désormais plus de portée réelle.
Tandis que les royaumes de Charles et de Louis présentaient chacun suffisamment de cohésion pour échapper à une division ultérieure, Lothaire partagea avant de mourir (855) son empire entre ses trois fils : à l'aîné, Louis, revinrent l'Italie et la dignité impériale – à laquelle il avait été élevé dès 850 – au second, Lothaire, les contrées septentrionales de la Francie moyenne, de la Frise au plateau de Langres (elles formèrent le Lotharii regnum ou Lotharingie) ; au cadet, Charles, la Provence et les pays rhodaniens. De ces trois nouveaux royaumes, les deux derniers étaient les plus vulnérables : Charles et Louis guettaient la Lotharingie (Lothaire II n'avait pas de fils légitime) ; quant au royaume de Charles, il fut, après la mort précoce de son roi (863), divisé entre les deux frères de celui-ci. Au sud des Alpes, Louis II jouait une partie difficile entre les aristocraties locales et le pape Nicolas Ier, tandis que, confiné en Italie, l'Empire prenait un aspect de plus en plus romain et assumait comme mission essentielle la défense de la papauté contre ses ennemis.
On s'explique ainsi que ce soit le pape Jean VIII qui ait pris l'initiative de désigner le successeur de Louis II. Son choix se porta sur Charles le Chauve qui, après la mort de Lothaire II (869), s'était emparé de la partie occidentale de la Lotharingie ainsi que de la plus grande partie de l'ancien royaume de Charles de Provence. Le jour de Noël 875, le pape sacra empereur le petit-fils de Charlemagne qui fut en outre élu roi d'Italie. L'ancien Empire semblait ainsi reconstitué dans sa plus grande partie. Mais l'autorité de l'empereur était contestée en Italie ; en France, la nouvelle signification du titre impérial paraissait incompatible avec les tâches que le roi avait à remplir dans son propre royaume. Aussi fut-il impossible à Charles d'assumer le rôle que la papauté attendait de lui. Jean VIII n'eut pas davantage de succès avec le nouvel empereur qu'il couronna en 881, Charles le Gros, dernier des fils de Louis le Germanique. Si son Empire n'eut rien de romain, il put apparaître en revanche durant quelques années comme le regroupement des divers royaumes francs sous un même sceptre : Charles le Gros, qui s'était fait reconnaître, dès 879, roi d'Italie, réussit en effet à réunir sous son autorité l'ensemble de la Germanie puis, en 884, la Francie occidentale. Mais à cet empire manqua même extérieurement l'unité. Dépassé par ses tâches, incapable de faire face aux Normands, Charles le Gros fut destitué en 887. Son empire se démembra aussitôt : les royaumes de France, Lotharingie, Bourgogne, Italie et Alémannie prirent sa place. Le souvenir de l'Empire carolingien s'avéra cependant tellement fort qu'il inspira au xe siècle et dans le premier tiers du xie la politique des rois de Germanie : ceux-ci parvinrent à reconstituer l'ancienne monarchie, mais sans la France.
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Écrit par
- Robert FOLZ : professeur à la faculté des lettres et sciences humaines de Dijon
- Carol HEITZ : professeur d'histoire de l'art du Moyen Âge à l'université de Paris-X et au Centre d'études supérieures de civilisation médiévale de Poitiers
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