- 1. Du 11 au 25 mars : fusion du cœur des réacteurs et rejets atmosphériques
- 2. Du 25 mars au 17 avril : la gestion des rejets liquides devient un enjeu majeur
- 3. À partir du 17 avril : une reprise de contrôle précaire des installations
- 4. Premier bilan des conséquences radiologiques de l'accident
- 5. L'avenir
- 6. Bibliographie
FUKUSHIMA-DAIICHI CATASTROPHE NUCLÉAIRE DE
À partir du 17 avril : une reprise de contrôle précaire des installations
Le 17 avril 2011, Tepco a présenté son plan de sortie de crise pour la centrale de Fukushima-Daiichi, comportant deux grandes phases à engager à court terme. Le 19 juillet, il a annoncé que la première phase était terminée. Celle-ci avait pour objectifs de réduire les rejets radioactifs, de fiabiliser le refroidissement des réacteurs et des piscines et de sécuriser les stockages d'eau contaminée.
La seconde phase, d'une durée de six mois à partir du mois d'avril, a permis de sécuriser les bâtiments afin de garantir l'absence de nouveau rejet radioactif, d'atteindre l'état d'arrêt à froid pour les réacteurs (température de l'eau inférieure à 100 0C après passage dans le cœur, évitant ainsi la production de vapeur) et de diminuer la quantité d'eau contaminée présente sur le site. Six mois après l'accident, la température de l'eau après passage dans le cœur des trois réacteurs est devenue inférieure à 100 0C.
L'exploitant Tepco a prévu ensuite la pose d'une superstructure respectivement sur les bâtiments des réacteurs no 1, 3 et 4 afin de limiter les rejets atmosphériques qui, bien que minimes par rapport aux quantités déjà rejetées, se poursuivent. La possibilité de construction d'une barrière hydrogéologique au droit du site pour limiter la contamination de l'océan par voie souterraine est également envisagée.
Enfin, des efforts importants ont été entrepris pour améliorer les conditions de travail sur le site. De très forts débits de dose étaient toujours relevés dans certains endroits du site six mois après la catastrophe.
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Écrit par
- Karine HERVIOU : chef de projet EPR, direction de la sûreté des réacteurs à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire
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