Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

FUKUSHIMA-DAIICHI CATASTROPHE NUCLÉAIRE DE

À partir du 17 avril : une reprise de contrôle précaire des installations

Le 17 avril 2011, Tepco a présenté son plan de sortie de crise pour la centrale de Fukushima-Daiichi, comportant deux grandes phases à engager à court terme. Le 19 juillet, il a annoncé que la première phase était terminée. Celle-ci avait pour objectifs de réduire les rejets radioactifs, de fiabiliser le refroidissement des réacteurs et des piscines et de sécuriser les stockages d'eau contaminée.

La seconde phase, d'une durée de six mois à partir du mois d'avril, a permis de sécuriser les bâtiments afin de garantir l'absence de nouveau rejet radioactif, d'atteindre l'état d'arrêt à froid pour les réacteurs (température de l'eau inférieure à 100 0C après passage dans le cœur, évitant ainsi la production de vapeur) et de diminuer la quantité d'eau contaminée présente sur le site. Six mois après l'accident, la température de l'eau après passage dans le cœur des trois réacteurs est devenue inférieure à 100 0C.

L'exploitant Tepco a prévu ensuite la pose d'une superstructure respectivement sur les bâtiments des réacteurs no 1, 3 et 4 afin de limiter les rejets atmosphériques qui, bien que minimes par rapport aux quantités déjà rejetées, se poursuivent. La possibilité de construction d'une barrière hydrogéologique au droit du site pour limiter la contamination de l'océan par voie souterraine est également envisagée.

Enfin, des efforts importants ont été entrepris pour améliorer les conditions de travail sur le site. De très forts débits de dose étaient toujours relevés dans certains endroits du site six mois après la catastrophe.

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : chef de projet EPR, direction de la sûreté des réacteurs à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire

Classification

Médias

Schéma d'un réacteur à eau bouillante - crédits : Encyclopædia Universalis France

Schéma d'un réacteur à eau bouillante

Fukushima : dépôts de césium autour de la centrale - crédits : Encyclopædia Universalis France

Fukushima : dépôts de césium autour de la centrale

Autres références

  • CATASTROPHE NUCLÉAIRE DE FUKUSHIMA-DAIICHI, en bref

    • Écrit par
    • 408 mots
    • 1 média

    Le 11 mars 2011, un puissant tremblement de terre (magnitude 9) se produit à 80 kilomètres au large de Honshū, l'île principale du Japon, dans le Pacifique. Le séisme provoque la coupure de l'alimentation électrique de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, entraînant l'arrêt automatique...

  • CATASTROPHES INDUSTRIELLES - (repères chronologiques)

    • Écrit par
    • 2 485 mots

    1794 Explosion, le 1er septembre, de la poudrerie de Grenelle à Paris, faisant près de 1 000 morts. La prise de conscience des risques technologiques entraînée par cette catastrophe passe pour être à l'origine de la réglementation française marquée par le décret impérial de 1810 sur les établissements...

  • IKEDA CARLOTTA (1941-2014)

    • Écrit par
    • 954 mots
    • 1 média
    ...danseuses puissent se côtoyer sur scène dans une pièce d'Ariadone. Pour cette œuvre, réplique chorégraphique au séisme de 2011 qui déclencha le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima, Murobushi Kō signe la chorégraphie et Ikeda Carlotta est l'une des sept interprètes. C'est la dernière aventure commune...
  • JAPON (Le territoire et les hommes) - Histoire

    • Écrit par , , , et
    • 44 405 mots
    • 52 médias
    ...est le plus puissant jamais enregistré dans le pays. Suivi par un tsunami dévastateur, il provoque des dégâts considérables dans la région du Tōhoku, entraînant un accident nucléaire à Fukushima-Daiichi d’une gravité comparable à celui de Tchernobyl. Le Premier ministre Kan Naoto, qui s’apprêtait à...
  • JAPON (Le territoire et les hommes) - L'économie

    • Écrit par
    • 10 784 mots
    • 2 médias
    Deux jours aprèsla triple catastrophe du 11 mars 2011 dans la région du Tohoku le Premier ministre Naoto Kan prononçait ces mots : « Le tremblement de terre, le tsunami et l'accident nucléaire représentent la plus grande crise à laquelle le Japon ait été confronté depuis le Seconde Guerre mondiale....
  • Afficher les 9 références