CÉLESTA
Instrument de percussion à son déterminé, de la famille des claviers. Il est dû au facteur Victor Mustel (Paris, 1886) qui lui donna d'abord le nom de typophone. Ses fils, Auguste et Alphonse, l'appelèrent célesta. Il ressemble à un petit piano droit de quatre octaves (écriture d'ut 2 à ut 6, mais son réel à l'octave aiguë). Des marteaux qu'actionnent les touches viennent frapper sur des lames métalliques (acier et cuivre) dont la sonorité cristalline peut être étouffée (mécanisme d'étouffoirs). L'emploi en est fréquent dans la musique contemporaine, depuis Tchaïkovski qui, le premier, l'utilisa dans Casse-noisette (danse de la fée Dragée) et à la suite de Bartók qui en usa pour un de ses chefs-d'œuvre : Musique pour cordes, percussion et célesta (1936).
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Écrit par
- Pierre-Paul LACAS : psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne, musicologue, président de l'Association française de défense de l'orgue ancien
Classification
Média
Autres références
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PERCUSSION, musique
- Écrit par Jean GAUTHIER , Sylvio GUALDA et Paul MÉFANO
- 5 607 mots
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