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CHARLES QUINT, en bref

<it>Charles Quint et Alexandre Farnèse à Worms</it>, T. Zuccaro - crédits :  Bridgeman Images

Charles Quint et Alexandre Farnèse à Worms, T. Zuccaro

En 1516, Charles, le fils de Jeanne la Folle (et donc petit-fils des Rois Catholiques) a reçu la couronne d'Espagne. Trois ans plus tard, l'héritage de son père Philippe le Beau lui donna également l'empire des Habsbourg. Le roi Charles Ier devint alors Charles Quint, souverain d'un empire qui regroupait l'Espagne, les Pays-Bas, les territoires allemands des Habsbourg et les terres du Nouveau Monde. On parlait de l'empire « sur lequel le soleil ne se couche jamais ». Les richesses du Mexique et surtout du Pérou, conquis par les troupes de Cortés et Pizarro, lui permirent de survivre. Mais le morcellement de cet empire était sa faiblesse, et Charles Quint eut à lutter, tout au long de son règne, contre les ambitions des rois de France François Ier puis Henri II et, à l'autre extrémité de l'Europe, contre celles des Turcs conduits par Soliman le Magnifique. Catholique, il ne put s'opposer à l'avènement de la Réforme protestante dans les États allemands, concédant à leurs princes, lors de la paix d'Augsbourg (1555), le droit de professer la religion de leur choix et de l'imposer à leurs sujets. En 1556, il se retira au monastère de Yuste, d'où il continua à conseiller son fils, Philippe II d'Espagne.

— Sylvain VENAYRE

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Écrit par

  • : professeur d'histoire contemporaine à l'université Grenoble Alpes

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Média

<it>Charles Quint et Alexandre Farnèse à Worms</it>, T. Zuccaro - crédits :  Bridgeman Images

Charles Quint et Alexandre Farnèse à Worms, T. Zuccaro