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CHŌGEN SHUNJŌBŌ (1120-1206)

Après trois séjours en Chine, ce moine amidiste s'illustra dans le génie civil et l'architecture. Il fixa le style daibutsuyō à la faveur de la première reconstruction du monastère du Tōdaiji (1181-1203). Ayant, en effet, assumé celle-ci avec toutes ses charges, il présida aussi bien à la refonte de la statue colossale (par des artisans chinois) qu'à l'érection des bâtiments. De son Tōdaiji, seuls subsistent le Kaisandō (pavillon dédié au fondateur), la salle de prière au Sangatsudō (temple annexe) et le Nandaimon ou grande porte du Sud ; des sept monastères qu'il bâtit en province, il ne reste que le Jōdodō au Jōdoji à Ono.

— Chantal KOZYREFF

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Écrit par

  • : conservatrice des collections Japon, Chine et Corée aux Musées royaux d'art et d'histoire, Bruxelles, gestionnaire des musées d'Extrême-Orient

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