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CHRYSOPHYCÉES

Types d'organisation

Organisation - crédits : Encyclopædia Universalis France

Organisation

Comme les autres grands phylums d'algues, les Chrysophycées présentent divers types d'organisation.

Le type monadoïde ou flagellé est caractéristique de la grande majorité des Chrysophycées. Les cellules, solitaires ou coloniales, libres ou fixées, possèdent un ou deux fouets pourvus ou non de mastigonèmes, mais offrant toujours la même structure (en section transversale, une gaine unique avec deux fibrilles axiales et neuf fibrilles périphériques doubles) : un seul fouet avec mastigonèmes latéraux (Chromulina) ; deux fouets, l'un court et nu, l'autre allongé et pourvu de mastigonèmes (Ochromonas) ; deux fouets nus et égaux (Isochrysis) ; deux fouets nus et un pseudo-fouet souvent enroulé en hélice, l'haptonéma qui, à la différence des fouets véritables, est dépourvu de fibrilles axiales et possède une triple membrane entourant six ou sept fibrilles périphériques simples (Chrysochromulina) ; un seul fouet à mastigonèmes entouré d'une fine collerette cytoplasmique servant à la capture des proies (craspédomonadien).

Dans le type rhizopodique, les cellules émettent des pseudopodes comme les amibes, pseudopodes permettant la capture et l'ingestion de proies. De nombreuses Chrysophycées monadoïdes peuvent perdre leurs fouets et s'entourer d'une gaine mucilagineuse homogène ou structurée ; elles appartiennent au type palmelloïde. Elles conservent leurs vésicules contractiles et peuvent se multiplier soit végétativement, soit par émission de zoïdes. Certaines espèces demeurent toute leur vie à ce stade, mais conservent la possibilité de donner des zoospores flagellées.

Dans le type coccoïde, les cellules solitaires ou vivant en colonies sont entourées d'une membrane ferme et définie. Ces cellules immobiles se multiplient par autospores (telles les Chlorophycées Chlorococcales) ou par zoïdes flagellés.

Dans le type filamenteux ou thalloïde, les cellules, du type coccoïde, sont réunies soit en filaments simples unisériés, soit en filaments plurisériés, soit en arbuscules ramifiés, soit enfin en thalle aplati pseudoparenchymateux mono- ou pluristromatique. La multiplication se fait par zoïdes flagellés.

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Écrit par

  • : professeur honoraire au Muséum national d'histoire naturelle

Classification

Médias

Statospore chez Pseudokephyrion - crédits : Encyclopædia Universalis France

Statospore chez Pseudokephyrion

Synura - crédits : Encyclopædia Universalis France

Synura

Organisation - crédits : Encyclopædia Universalis France

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