- 1. Projection lumineuse et synthèse du mouvement
- 2. Principe de la caméra
- 3. Principe de la projection
- 4. Films (types et formats)
- 5. Trucages, effets spéciaux
- 6. Studios, éclairage, prises de vues
- 7. Choix du format de film à la prise de vues et du type de caméra
- 8. Techniques du cinéma sonore
- 9. Techniques du cinéma en couleurs
- 10. Les images numériques
- 11. La projection électronique
- 12. Les procédés de cinéma-spectacle des parcs d'attractions
- 13. Bibliographie
CINÉMA (Aspects généraux) Les techniques du cinéma
Principe de la projection
Le cinématographe des frères Lumière était un appareil réversible. Il suffisait, pour le transformer en projecteur, d'ouvrir la face arrière de la caméra et d'y adjoindre une source lumineuse.
Aujourd'hui, les appareils de projection sont conçus d'une manière bien distincte de celle des caméras. L'entraînement intermittent du film se fait par un mécanisme à croix de Malte (Continzouza, 1896). L'obturateur a une forme différente pour augmenter le nombre des obturations. En effet, une projection à 24 images/seconde, donnerait sur l'écran une impression de papillotement (scintillement). On y remédie par un obturateur à plusieurs pales.
Dans les projecteurs qui équipent les salles de cinéma, les lampes au xénon ont presque totalement remplacé les arcs charbon employés jusque dans les années 1970. Ces sources lumineuses ont des durées de vie de plusieurs milliers d'heures et procurent une lumière stable avec une température de couleur voisine de celle de la lumière du jour. Leur puissance s'échelonne entre 500 et 7 000 watts pour la projection des films 35 et 70 mm sur des écrans pouvant atteindre une surface de 200 mètres carrés (correspondant à une largeur de 20 m). Avec l'apparition des complexes cinématographiques, les constructeurs ont développé des équipements de projection automatiques, pour lesquels tout le programme (de 4 000 à 7 000 m) est disposé sur une seule bobine ou sur un plateau horizontal, permettant ainsi d'assurer une séance de plusieurs heures sans interruption ni intervention d'un technicien.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Michel BAPTISTE : directeur technique à la Commission supérieure technique du cinéma
- Pierre BRARD : cinéaste diplômé d'État (E.N.P.C.), lycée Louis-Lumière, directeur de la photographie et conseiller technique pour le cinéma, lauréat de la Société d'encouragement pour la recherche et l'invention, expert judiciaire
- Jean COLLET : docteur ès lettres, professeur à l'université de Paris-V-René-Descartes, critique de cinéma
- Michel FAVREAU : ingénieur diplômé de l'École supérieure d'électricité, ingénieur en chef du département télévision de la société Thomson-C.S.F.
- Tony GAUTHIER : opérateur prises de vues, enseignant à l'École nationale supérieure Louis-Lumière professeur à l'université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne homme de lettres
Classification
Médias
Autres références
-
ACTEUR
- Écrit par Dominique PAQUET
- 6 815 mots
- 2 médias
Aux débuts du cinéma, l'acteur ne paraît pas un instant différent de l'acteur de théâtre. Car ce sont les mêmes qui, dans les premiers films de Méliès, interprètent les textes classiques. De même, dans le cinéma expressionniste, la technique de monstration et de dévoilement de l'expression appartient... -
AFRICAINS CINÉMAS
- Écrit par Jean-Louis COMOLLI
- 1 131 mots
L'histoire des cinémas africains se sépare difficilement de celle de la décolonisation. Il y eut d'abord des films de Blancs tournés en Afrique. Puis, à partir des années soixante, les nouveaux États africains ont été confrontés au problème de savoir quel rôle, quelle orientation, quels...
-
ALLEMAND CINÉMA
- Écrit par Pierre GRAS et Daniel SAUVAGET
- 10 274 mots
- 6 médias
Le cinéaste Volker Schlöndorff a suggéré que l'histoire du cinéma allemand était faite d'une série de ruptures esthétiques mais aussi d'une grande continuité dans le domaine de l'industrie cinématographique. L'alternance entre les phases les plus inventives, comme celles des années 1918-1933, voire...
-
AMENGUAL BARTHÉLEMY (1919-2005)
- Écrit par Suzanne LIANDRAT-GUIGUES
- 758 mots
L'œuvre d'écrivain de cinéma de Barthélemy Amengual est considérable, autant par sa quantité (une douzaine d'ouvrages et une multitude d'articles) que par l'acuité de son propos. Comparable aux meilleurs analystes français de sa génération (tels André Bazin ou Henri...
- Afficher les 100 références