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CIO (Comité international olympique)

Rôle, structure et gouvernance du C.I.O.

Le C.I.O. se définit comme l'autorité suprême du mouvement olympique, lequel consiste en « l'action concertée, organisée, universelle et permanente de tous les individus et entités inspirés par les valeurs de l'olympisme ». Le but du mouvement olympique est de « contribuer à la construction d'un monde meilleur et pacifique en éduquant la jeunesse par le biais d'une pratique sportive en accord avec l'olympisme et ses valeurs ».

Le rôle du C.I.O. est défini par la Charte olympique (chapitre 1er, article 2). Celui-ci est :

– d'encourager et soutenir la promotion de l'éthique dans le sport ainsi que l'éducation de la jeunesse par le sport, et de s'attacher à ce que l'esprit de fair-play règne dans le sport et que la violence en soit bannie ;

– d'encourager et soutenir l'organisation, le développement et la coordination du sport et des compétitions sportives ;

– d'assurer la célébration régulière des jeux Olympiques ;

– de coopérer avec les organisations et les autorités publiques ou privées compétentes aux fins de mettre le sport au service de l'humanité et de promouvoir ainsi la paix ;

– d'agir dans le but de renforcer l'unité et de protéger l'indépendance du mouvement olympique ;

– de s'opposer à toute forme de discrimination affectant le mouvement olympique ;

– d'encourager et soutenir la promotion des femmes dans le sport, à tous les niveaux et dans toutes les structures, dans le but de mettre en œuvre le principe de l'égalité entre hommes et femmes ;

– de diriger la lutte contre le dopage dans le sport ;

– d'encourager et soutenir les mesures protégeant la santé des athlètes ;

– de s'opposer à toute utilisation abusive, politique ou commerciale du sport et des athlètes ;

– d'encourager et soutenir les efforts des organisations sportives et des autorités publiques pour assurer l'avenir social et professionnel des athlètes ;

– d'encourager et soutenir le développement du sport pour tous ;

– d'encourager et soutenir une approche responsable des problèmes d'environnement, de promouvoir le développement durable dans le sport et d'exiger que les jeux Olympiques soient organisés en conséquence ;

– de promouvoir un héritage positif des jeux Olympiques pour les villes et les pays hôtes ;

– d'encourager et soutenir les initiatives qui intègrent le sport à la culture et à l'éducation ;

– d'encourager et soutenir les activités de l'Académie internationale olympique et d'autres institutions qui se consacrent à l'éducation olympique.

L'instance décisionnaire du C.I.O est la Session : celle-ci, véritable assemblée générale du C.I.O., se tient une fois par an ; ses décisions sont définitives. Elle a notamment le pouvoir de modifier la Charte olympique, d'élire les membres du C.I.O. et de les exclure, d'élire le président, le vice-président et les membres de la commission exécutive ; elle désigne la ville d'accueil des Jeux.

Le personnage le plus important du C.I.O. est son président : il représente le C.I.O. et préside toutes ses activités. Celui-ci est élu à bulletin secret par la Session du C.I.O. à l'occasion de la deuxième année de l'olympiade, pour un mandat de huit ans, renouvelable une fois pour quatre ans. Les candidatures doivent être déclarées trois mois avant l'ouverture de la Session.

Un directeur général, placé sous l'autorité du président, assure l'administration du C.I.O. Il est assisté dans sa tâche par des directeurs qui, à la tête de petites unités, gèrent les affaires dans leurs secteurs respectifs (finances et administration, communication, technologie, télévision et marketing, affaires juridiques, jeux[...]

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Écrit par

  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs

Classification

Autres références

  • BACH THOMAS (1953- )

    • Écrit par
    • 935 mots
    • 1 média

    Ancien escrimeur, avocat d’affaires, l’Allemand Thomas Bach est devenu en septembre 2013 le neuvième président du Comité international olympique (C.I.O.), succédant au Belge Jacques Rogge, à l’issue d’un vote sans surprise.

  • BAILLET-LATOUR HENRI DE (1876-1942)

    • Écrit par
    • 630 mots

    Aristocrate belge, le comte Henri de Baillet-Latour fut président du Comité international olympique (C.I.O.) de 1925 à 1942. À ce poste, il s'évertua à maintenir l'olympisme à flot. Mais cela n'alla pas sans quelques compromis à l'occasion des Jeux de Garmisch-Partenkirchen et de Berlin organisés...

  • BERLIN (JEUX OLYMPIQUES DE) [1936] - Les nazis et l'olympisme

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    ...sa compatriote Tilly Fleischer le lancer du javelot. Hitler les invite dans sa loge pour les féliciter. Le comte Henri de Baillet-Latour, président du C.I.O., rappelle la lettre du protocole au führer : ce type d'hommage est interdit. Dès lors, Hitler ne félicitera publiquement plus personne, pas plus...
  • BRUNDAGE AVERY (1887-1975)

    • Écrit par
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    L'Américain Avery Brundage fut président du Comité international olympique (C.I.O.) de 1952 à 1972. À ce poste, il fit preuve d'une autorité et d'une intransigeance absolues, ce qui fit de lui un personnage controversé. Contre vents et marées, il voulut maintenir dans toute sa pureté l'idéal olympique...

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