Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

CITIZEN KANE (O. Welles), en bref

Citizen Kane, O. Welles - crédits : Keystone/ Hulton Getty

Citizen Kane, O. Welles

Connu pour ses mises en scène peu conformistes de Shakespeare et pour l'immense panique provoquée par son adaptation radiophonique de La Guerre des mondes, de H. G. Wells, un jeune homme de vingt-cinq ans, Orson Welles (1915-1985), obtient de la R.K.O. un contrat exceptionnel, qui lui laisse toute liberté – chose rarissime dans la pratique des studios hollywoodiens. Il en sortira Citizen Kane, tournant majeur dans l'histoire du cinéma. Avec son opérateur Gregg Toland, Orson Welles réhabilite les techniques du muet : profondeur de champ, plongées, contre-plongées découvrant les plafonds, montage dynamique. Il laisse aussi ses acteurs, à commencer par lui-même, évoluer dans de longs plans-séquences, faisant de la parole un élément essentiel de la mise en scène. À la fois méditation sur le pouvoir et la mort, essai, document, fiction, enquête sur un magnat de la presse inspiré par William Randolph Hearst qui tentera de faire interdire le film, Citizen Kane connaît un succès de scandale mais s'avère un échec commercial, qui pèsera lourdement sur l'œuvre à venir de Welles. Il influera pourtant sur le meilleur du cinéma moderne, dont la Nouvelle Vague.

— Joël MAGNY

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : critique et historien de cinéma, chargé de cours à l'université de Paris-VIII, directeur de collection aux Cahiers du cinéma

Classification

Média

Citizen Kane, O. Welles - crédits : Keystone/ Hulton Getty

Citizen Kane, O. Welles