Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

DEBUSSY CLAUDE (1862-1918)

Article modifié le

Claude Debussy - crédits : Henri Manuel/ Hulton Archive/ Getty Images

Claude Debussy

Il n'est pas d'aventure plus singulière que celle de Debussy, l'un des plus grands musiciens français. À lui seul, il modifie si profondément le langage et ses usages qu'il ne sera plus possible aux compositeurs qui viendront après lui de passer outre sans risques. Il a mis tout le monde au banc des autodidactes et, après lui, chacun se doit de découvrir le secret de soi-même qui le distinguera de tous et de tout. Est-ce en conséquence de cette obligation d'être singulier et de conquérir son autonomie la plus pure que Debussy reste sans disciple réel et le plus solitaire des maîtres ? Il semble qu'après lui, selon cette exigeante liberté qu'il montra dans toute son œuvre, chacun se hasarde tout autant à fuir son charme qu'à imiter ses vertus ; d'où des vulgarisations diverses et des reniements. Certains degrés de beauté ne sont pas tolérables et tout devient prétexte pour retarder de trop redoutables épreuves. Après guerre, alors que monteront les jeunes fauves du temps, son art fascinera toujours, mais n'entraînera plus en de difficiles exercices. Il ne sera jamais cet étalon à quoi l'on mesure ce que l'on peut valoir. Pour reprendre la vieille image, on peut dire que, s'il fut considéré comme un phare, chacun se garde de naviguer dans les eaux qu'il éclaire. Mystérieuse désertion. Et tout ce qui se passa grâce à lui se joua loin de son génie le plus intime et de ses préférences les plus profondes. Il demeure, pourtant, et l'on n'a pas fini d'admirer en lui les linéaments les plus parfaits qui puissent composer ou suggérer un monde sonore. Bartók disait de Debussy qu'il était le plus grand. L'éloge est de poids dans une telle bouche. Peut-être le temps vient-il où l'on se doit de mieux considérer, et à partir d'autres critères, en quoi et pourquoi s'impose cette grandeur.

Un compositeur non conformiste

Une nostalgie endémique

Lépine a prétendu que Debussy aurait été atteint de la maladie dite de Dupré. C'est une sorte de nostalgie endémique que rien n'apaise et qui incline le patient à des besoins de fuite vagues tout autant qu'à des réclusions farouches par quoi il se protège. Cet état s'accompagne souvent de craintes irraisonnées ou de superstitions complexes, le malade perdant un temps considérable à corriger les aspects néfastes d'un objet, d'une situation ou d'une rencontre, par des contrepoids occultes qu'il veut efficaces. Et il est vrai que Debussy était le plus superstitieux des hommes : la vue d'une soutane le plongeait dans un assombrissement qu'il ne pouvait éloigner qu'en frappant trois coups avec sa canne ; il lui fallait à tout prix toucher le bossu rencontré, car la bosse offrait une besace pleine de chances... ; il est vrai aussi que tout le charme de sa musique révèle une qualité de nostalgie très intense et d'une couleur sans pareille. Devra-t-on dire, dès lors, que la beauté de sa musique naît de sa maladie même ? Et ne peut-on penser que sa solitude n'est que la conséquence de cette étrange pathologie ? Que les musiciens qui le connurent ou qui le suivirent ne purent le saisir tout à fait à cause de cela ?

Une nature indépendante

L'homme est surprenant. Il alla à la musique comme on peut aller à la boulange. Rien du génie précoce que la musique, bizarrement, alerte. Né à Saint-Germain-en-Laye, le 22 août 1862, dans un milieu fort simple, il ne dut sa carrière de grand musicien qu'au décret aussi saugrenu que génial d'une intime de la famille qui était professeur de piano : « Ce petit fera de la musique. » Toute l'histoire de cet art se joua donc ce jour-là. Paradoxalement, sa naissance et sa condition expliquent son goût pour l'aristocratie, et la maladie de Dupré, peut-être, le sens très particulier qu'il put en avoir. Elle singularise son désir tout autant qu'elle l'affine. Il n'est pas surprenant que cet état excite en lui le génie et déjà le préserve de celui des autres. C'est un des traits de nature les plus saisissants de Debussy que cette allergie qui le sauve de tous les usages rhétoriques de la « grandeur » passée. Ses prédilections seront peu conformes à celles du commun des sages. En toutes choses, et dès le départ, il manifestera une autonomie tranquille mais inébranlable. Désinvolte devant l'histoire, il passera outre les fortes têtes qui l'ont précédé, se plaisant à louer surtout, par humeur ou affinité, des maîtres moins connus (les anciens clavecinistes, par exemple), et qu'il se sent dominer. Ce superstitieux n'a rien d'un idolâtre et il hait, d'instinct, la férule et sa fausse nécessité. Au Conservatoire, cette indépendance s'accentue. Il y travaille le piano et l'ensemble des disciplines requises pour être un compositeur. Il est élève de Lavignac et de Marmontel, de Durand, Bazille et Guiraud ; il se forge un métier très solide mais exclusif. Il médite volontiers sur ce qui lui est essentiel, mais ne s'accable d'aucun sentiment de culpabilité et prend à la légère le « beau style et les belles logiques » tels qu'on les entend dans cette maison. Il se laisse peu séduire par ses maîtres. Même César Franck, avec qui il travaillera un temps, ne parviendra pas à l'induire dans la tentation de moduler sans cesse. L'élève boude les délices de ces méandres. Et l'on s'amuse des stupeurs de son professeur d'harmonie devant les prédilections auriculaires de son élève : « Mais enfin, monsieur Debussy, entendez-vous ? – Oui, monsieur, j'entends mon harmonie, mais non pas la vôtre. »

L'invention d'un nouveau continent

Wagner joua, certes, un rôle considérable dans la formation de Debussy ; et l'on ne peut concevoir son orchestre sans le précédent de l'auteur de Parsifal. « Je suis wagnérien jusqu'à l'inconvenance ! » disait-il. Mais là encore, il puise des raisons de se garder libre devant un maître devenu quasi sacré, et qui lui sert surtout de repoussoir. Il y exerce sa critique, il y prend des précautions, celle notamment de se préserver de l'erreur commise par le musicien-philosophe de Bayreuth. S'il est vrai qu'avec l'œuvre de Wagner la musique a renouvelé ses charmes, au sens propre de magie, et ses usages, elle a été paralysée bien plus que délivrée par toute une conception éthique qui lui était étrangère. Debussy libérera la musique, et la rendra « au vent qui passe », qui est le seul maître qu'il veuille écouter. Il n'a que faire de systèmes, de gloses et d'argumentations. Prévaut avant tout l'écoute de ce chant intérieur et tout sera fait d'instinct pour en préserver la nature. Un Wagner sans philosophie et rendu à la seule musique...

À dire vrai, tout lui fut bon pour renouveler son plaisir et, en conséquence, les structures de sa musique. L'exotisme : l'Espagne, la Russie, voire l'île de Java dont il découvre la musique lors de l'Exposition de 1889, et les modes grecs venus jusqu'à nous à travers le plain-chant... Extraordinaires suggestions qui vont l'inciter à fuir définitivement le vieil univers tonal européen. Les règles traditionnelles volent en éclats, ou plutôt se dissolvent en des rapports harmoniques jusqu'alors inconnus. Les nécessités parfaitement justifiables de l'ancien système n'ont plus occasion d'être. Détruisant des traditions qui ne lui sont pas favorables, Debussy a découvert des constantes qui le raccordent à des temps beaucoup plus anciens et d'une durée beaucoup plus grande que les trois siècles qui le précédèrent. Inévitablement, ce que le tonalisme présentait d'expression collective était rompu et chacun se voyait invité à prospecter à sa manière un territoire beaucoup plus privé. Besoin fatal d'admirer des personnalités sans égales. Voir là une conséquence de la fin du romantisme et du besoin des tours d'ivoire ne suffit pas ; en fait, du moins en ce qui concerne Debussy, la révolution fut accomplie par l'évidence même du charme que présentait l'organisation d'une syntaxe nouvelle, elle-même appelée par le besoin d'une fraîcheur et d'une profondeur de l'être à quoi tient tout le génie. Si Debussy n'avait pas été cet homme du peuple qui, par suite de son éducation, n'avait pas à respecter ce qui, d'instinct, ne paraît pas respectable, si, au contraire, il avait été un honnête bourgeois tout plein de prudences envers les tabous, comme il advint pour maints de ses confrères, il n'aurait pu réussir une mutation aussi prestigieuse. Son besoin de liberté aurait failli. Paul Dukas, à lui seul, peut servir de très bel exemple des états conflictuels engendrés, d'un côté par le respect des traditions et du type de vertus qu'elles requièrent, de l'autre par l'envie tenaillante du « vin nouveau », qui contredit les précédentes. De là, que tant de musiciens, et non des moindres, dès que s'affirma l'art de Debussy, le picorèrent doucement, lui empruntant quelques hardiesses qui se voyaient ramenées à l'école et munies d'un laissez-passer... Et, du reste, ces emprunts se faisaient en toute bonne conscience et non sans grand talent ni respect... Seuls Ravel et Bartók sauront prendre à Debussy, loin de toute imitation creuse, l'art de naviguer vers le large et d'assouvir les exigences de leur génie, à leur façon.

Le sens poétique

Une telle autonomie du caractère ne va pas chez Debussy sans prendre appui chez d'autres artistes en qui il retrouve des besoins semblables, notamment chez les poètes. Il flaira très tôt, et avec un goût d'une sûreté singulière, ce qui fermentait de grand chez les authentiques poètes de son temps encore peu connus, Mallarmé, Verlaine ou son ami Pierre Louÿs. Le Prélude à l'après-midi d'un faune, ne serait-ce que par l'étonnante précision, si lourde de sens, du titre : « Prélude » et non pas quelque irrespectueuse et niaise équivalence, montre à quel degré de gravité il avait médité le poème de Mallarmé. (Il fut, sur ce point, beaucoup plus scrupuleux et fin que le poète lui-même qui, tout occupé par son Wagner littéraire, n'y distingua pas grand-chose. Mais qu'importe.) L'agencement nouveau du langage de ces poètes conduisait Debussy à des propositions musicales tout aussi vives et neuves. Les risques encourus étaient très grands. Que cette musique manquât d'une dimension des profondeurs proprement indicible mais réelle et d'une singulière puissance, et rien n'eût tenu. L'œuvre serait devenue « cet aboli bibelot d'inanité sonore », comme le disait Mallarmé, et il n'en resterait rien que les prestiges désuets d'une époque trop amoureuse des lampes bleues et des évocations rares pour salon d'artistes... Certains, comme Jacques-Émile Blanche, s'y trompèrent, tant étaient durcies en eux les références sacro-saintes. Et Wagner demeurait l'incomparable ; Debussy écrivait « de jolies buées... ». C'est énorme d'imprévoyance et de frivolité d'esprit !

Le « Prince des ténèbres »

On jasa beaucoup aussi sur l'homme et sa vie privée. Elle n'avait rien de si étrange pourtant. Mais il est vrai que le personnage intriguait à cause d'un certain pouvoir de fascination naturel contre quoi il ne pouvait rien. Il est assez révélateur que ses camarades de classe au Conservatoire l'aient surnommé le « Prince des ténèbres » ! Simple gouaille, ou conséquence naturelle d'une involontaire mise à distance qui émanait de lui ? On sent percer en tous ces bruits si longtemps colportés le naïf : « O vous les Illustres, voyez les vices que Debussy ose aimer ! » Les agacements souterrains de Vincent d'Indy, par exemple, ont je ne sais quoi de comique : « Cela ne tiendra pas vingt ans ! » proclame-t-il au sujet de Pelléas. Est-il rien de plus cruellement fustigé par l'histoire qu'une sagesse qui se trompe ? Et une intelligence, et une culture, et un ensemble impressionnant de vertus très réelles ? Bref, l'homme intrigua et il fallait que le sensualisme, assez extraordinaire il est vrai, de sa musique, se reflétât dans sa vie amoureuse.

Est-elle si complexe ? Deux premières amours et il rencontrera Lily Texier qu'il épousera en 1899. Ce fut une merveilleuse compagne que tous les amis de Debussy estimèrent beaucoup. Il trouvait auprès d'elle le contrepoids de simplicité et de santé qui lui était nécessaire, ce dont on lui reprocha plus tard, avec une dureté très singulière, de ne pas avoir suffisamment pris conscience. Passé cinq ans, il divorcera pour épouser Mme Sigismond Bardac, née Emma Moyce, ce qui provoquera un scandale dans l'entourage de Debussy. Ses amis ne lui adresseront plus la parole, Pierre Louÿs entre autres. On juge l'abandon de Lily scandaleux et on allègue que ce second mariage n'a été tenté que pour s'assurer une situation de fortune, car Emma est riche. Debussy, affreusement déchiré, courbe les épaules mais ne reviendra pas sur sa décision. Il poursuit son œuvre et rien ne signale d'occultes ruptures. Et d'autres amis apparaissent... Tout cela est-il si extraordinaire et si pervers ? Et l'explication ne réside-t-elle pas dans la singularité de son art, comme nous l'avancions, lequel détruisant ce en quoi se devaient d'« exceller » les traditionalistes, ne pouvait émaner que d'une personnalité « tarée » ?

Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Emma entoure Debussy d'une grande tendresse. Il a eu d'elle une petite fille, Chouchou. Le couple vit plus retiré, encore que plus célèbre. Car la notoriété est venue et a depuis longtemps passé les frontières... Plus vraies et plus touchantes nous apparaissent les raisons de son sensualisme : tous les grands artistes de l'époque affrontaient les morales sclérosées qui mettaient leur génie à mal. De là, ce besoin de fuite et de protection. De là, ces nostalgies d'une vérité de soi plus librement conquise, et d'une contemplation des beautés naturelles plus intense, qui prend valeur de compensation. Les nuages, la mer, l'Espagne inconnue, les lointaines pagodes, les audiences du clair de lune, les poissons d'or ou les bois qui entourent le château de Pelléas sont-ils autre chose que la naissance musicale de tout l'ailleurs, sans quoi vivre n'est pas tolérable ? Tout se tenant, n'est-il pas fatal que Debussy recherche dans l'amour une même délivrance et une aussi secrète délectation ? À Budapest, alors que l'on donne d'admirables concerts de ses œuvres, il pleure d'énervement et de malaise, avoue-t-il à sa femme dans une lettre, car elle n'est pas là. Chose étrange, alors que l'effervescence du siècle monte autour de lui, il a intimement besoin de participer d'une civilisation lente, avec un plaisir lent. Toute son œuvre révèle, par une rythmique et un tempo très particuliers, cette nécessité de calme qui favorise les maturations profondes. Il lui faut tisser autour de lui un merveilleux cocon, grâce auquel il se préserve et dans lequel il s'épanouit. C'est pourquoi le choc du Sacre du printemps de Stravinski lui sera si cruel. Il brise tout ce processus complexe à travers quoi Debussy touche à sa beauté, partant, à toutes ses raisons d'être. Déjà, l'époque semble ne plus vouloir envier d'aussi souples alchimies. Déjà ses délectations les plus riches deviennent incertaines. Il semble avoir involontairement favorisé, par ses découvertes dans l'ordre du langage, des engins de guerre qui tendent à détruire sa propre demeure.

On est loin de ces libres amours dont il semble avoir toujours rêvé, de ce libertinage sage de pacha qui brûle au fond de lui et que sa musique révèle, ne serait-ce que par ses sujets : celui du faune et de ses nymphes, celui de Jeux, avec ces deux jeunes filles qu'unit un même baiser, et toutes ces avancées merveilleuses d'un esprit qui ne peut pas se souffrir sans incarnation. La pulpe des choses le bouleverse bien plus que les idées que l'on peut avoir sur elles, sa musique révèle un art d'être qui va loin. En ce sens, il est un grand philosophe. Mais ce qu'il voit bien qu'on fuit est précisément l'essentiel de cette philosophie... Fort heureusement, il sut mener son œuvre à un tel point de perfection que tout est sauvé.

Accédez à l'intégralité de nos articles

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : compositeur, inspecteur principal de la musique au ministère de la Culture, Paris

Classification

Médias

Claude Debussy - crédits : Henri Manuel/ Hulton Archive/ Getty Images

Claude Debussy

Ernest Ansermet - crédits : Erich Auerbach/ Hulton Archive/ Getty Images

Ernest Ansermet

Autres références

  • DEBUSSY, LA MUSIQUE ET LES ARTS (exposition)

    • Écrit par
    • 1 050 mots
    • 2 médias

    L'attirance pour l'art pictural et, plus globalement, pour tout ce qui relève du visuel est particulièrement manifeste chez le compositeur Claude Debussy (1862-1918), qui s'est référé à l'univers de peintres comme Botticelli pour sa suite symphonique Printemps (1887), Velázquez...

  • PELLÉAS ET MÉLISANDE (C. Debussy)

    • Écrit par
    • 1 472 mots
    • 1 média

    Publié en mai 1892, le drame en cinq actes de Maurice Maeterlinck Pelléas et Mélisande est créé à Paris, au théâtre des Bouffes-Parisiens, le 17 mai 1893. Claude Debussy (1862-1918) assiste à une des premières représentations mais il a déjà lu l'œuvre et, fasciné par celle-ci, décidé d'en...

  • ANALYSE & SÉMIOLOGIE MUSICALES

    • Écrit par
    • 5 125 mots
    • 1 média
    ...d'une pièce aussi courte, et apparemment aussi simple, que Densité 21,5 de Varèse (J.-J. Nattiez, 1982). Mais c'est probablement l'œuvre de Debussy qui a fait l'objet d'une attention toute particulière en sémiologie musicale : un article initial de Nicolas Ruwet où il analysait le prélude...
  • BAIRD TADEUSZ (1928-1981)

    • Écrit par
    • 999 mots

    Moins connu en France que Penderecki ou Lutosławski, Baird fait partie, comme eux, des figures marquantes de la musique polonaise contemporaine, à laquelle il a apporté un langage nouveau dans un style authentiquement slave qui lui valut d'emblée l'adhésion populaire.

    Tadeusz...

  • CAPLET ANDRÉ (1878-1925)

    • Écrit par
    • 806 mots

    Compositeur et chef d'orchestre français qui occupe une place essentielle dans la musique du début du xxe siècle, bien que son œuvre ne connaisse pas la diffusion qui devrait être la sienne. D'origine normande, André Caplet restera toujours profondément attaché à ses racines : cautèle,...

  • COLORATION, musique

    • Écrit par
    • 1 059 mots
    ...Gabriel Fauré, Claude Debussy ou Maurice Ravel, toutes les recherches se portent sur les nouvelles alliances de timbres et la coloration orchestrale. Debussy a inauguré cette nouvelle façon de penser la musique en abandonnant le mode narratif pour le rêve et l'imagination : « Je veux chanter les paysages...
  • Afficher les 29 références

Voir aussi