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COELLO CLAUDIO (1642-1692)

Fils d'un Portugais et d'une Castillane, Claudio Coello fut l'élève de Francisco Rizi. Peu avant 1660, il se rendit certainement à Rome ; mais il revint alors en Espagne, et l'on peut suivre, à partir de cette date, son activité, qui a été intense.

<it>Le Triomphe de saint Augustin</it>, C. Coello - crédits :  Bridgeman Images

Le Triomphe de saint Augustin, C. Coello

Il peignit pour les églises madrilènes de nombreux tableaux d'autel très colorés, dans le goût pompeux à la mode (retable de 1663 chez les bénédictines de San Plácido à Madrid, Triomphe de saint Augustin, 1664, Prado). Devenu peintre du roi en 1683, il exécuta pour le Palais de Madrid de grandes compositions qui disparurent dans l'incendie de 1734.

Il a laissé un impressionnant chef-d'œuvre, la Sagrada Forma (1685-1690), destiné à la sacristie de l'Escurial. Le tableau votif représente le roi Charles II et les courtisans agenouillés devant l'hostie miraculeuse présentée par le prieur. Au second plan, la communauté monastique se trouve rassemblée. Dans cette œuvre, qui est à la fois peinture historique, scène de dévotion, galerie de portraits, on peut voir, à la suite de Paul Guinard (Les Peintres espagnols, Paris, 1967), le chant du cygne de l'Espagne monacale des Habsbourg.

— Marcel DURLIAT

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Écrit par

  • : professeur émérite d'histoire de l'art à l'université de Toulouse-Le-Mirail

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<it>Le Triomphe de saint Augustin</it>, C. Coello - crédits :  Bridgeman Images

Le Triomphe de saint Augustin, C. Coello

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  • CASTILLE

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    ...de Charles II. On perçoit la tristesse de l'époque à travers les portraits peints par le successeur de Velázquez au palais : Juan Carreño de Miranda. Cependant la peinture devait briller d'un dernier éclat avecClaudio Coello, qui a laissé de grands tableaux d'autel et d'excellents portraits.