COLÉOPTÈRES
Dimorphisme sexuel
Chez la plupart des espèces, il n'existe aucune différence extérieure visible entre les deux sexes, mais, dans certains cas, il y a des caractères sexuels secondaires qui peuvent être le propre soit du mâle, soit de la femelle. Nombreux sont les organes qui peuvent être affectés par ces caractères. On distingue parfois, parmi eux, ceux qui sont en rapport direct avec le rapprochement des sexes et l'accouplement (développement des yeux, des antennes, dilatations tarsales, etc.) et ceux qui ne présentent aucune utilité apparente (coloration, hypertrophie d'organes, cornes, protubérances). Ces derniers variants sexuels sont d'ailleurs les plus nombreux, mais cette distinction reste artificielle, car l'utilité des caractères dits « ornementaux » dans la vie de l'insecte est difficile à apprécier. C'est sans doute chez les Scarabéidés que le dimorphisme sexuel est le plus fréquent et le plus accusé : chez le hanneton commun (Melolontha melolontha), les différences ne portent que sur le nombre et la longueur des feuillets des antennes. Chez le cerf-volant (Lucanus cervus), le dimorphisme porte sur les mandibules, hypertrophiées chez le mâle. Chez Oryctes nasicornis, le mâle porte sur la tête une longue corne simple et courbée vers le haut qui l'a fait comparer à un rhinocéros ; mais chez Thyphoeus thyphoeus, c'est le pronotum du mâle qui est orné de trois longues cornes dirigées vers l'avant. Enfin, Pachypus candidae montre sans doute le cas extrême de dimorphisme sexuel chez les Scarabéidés : la femelle est en effet dépourvue d'ailes et d'élytres, tandis que le mâle présente un aspect normal. Un tel cas d'aptérisme de la femelle n'est pas unique chez les Coléoptères et le cas du ver luisant (Lampyris noctiluca) est classique. Chez de nombreux Lampyridés, en effet, seul le mâle est ailé, mais si, chez le ver luisant de nos pays, seule la femelle émet de la lumière (grâce à un appareil localisé à l'extrémité de son abdomen), il n'en est pas de même pour toutes les espèces existantes : chez les Luciola par exemple, les deux sexes, ailés et producteurs de lumière, prennent part aux ballets nuptiaux.
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Écrit par
- Robert GAUMONT : docteur d'État ès sciences
Classification
Médias
Autres références
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CAPRICORNE ou LONGICORNE
- Écrit par Santiago ARAGÓN
- 638 mots
Nom donné aux insectescoléoptères appartenant à la famille des Cérambycidés et caractérisés par un corps allongé et de longues antennes.
Classe : Hexapodes ; ordre : Coléoptères ; famille : Cérambycidés.
Faciles à reconnaître grâce à leurs longues antennes qui peuvent dépasser la...
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CARABE
- Écrit par Santiago ARAGÓN
- 496 mots
Insecte coléoptère carnassier, généralement inapte au vol, possédant un corps allongé de couleur noire ou orné de brillantes teintes métalliques.
Classe : Hexapodes ; ordre : Coléoptères ; sous-ordre : Adéphages ; famille : Carabidés ; genre : Carabus
La famille des Carabidés compte...
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CHARANÇON
- Écrit par Santiago ARAGÓN
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Insecte coléoptère caractérisé par un rostre – prolongeant la tête – souvent très développé et dont les larves peuvent occasionner de nombreux dégâts aux cultures.
Classe : Hexapodes ; ordre : Coléoptères ; sous-ordre : Polyphages ; famille : Curculionidés
La famille des charançons...
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COCCINELLE
- Écrit par Santiago ARAGÓN
- 590 mots
- 2 médias
Insecte coléoptère carnassier, caractérisé par un corps globuleux et des élytres vivement colorés, souvent ornés de points.
Classe : Hexapodes ; ordre : Coléoptères ; famille : Coccinellidés
Les coccinelles, ces populaires « bêtes à bon Dieu » porteuses de bonheur, sont des insectes...
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