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CONFÉRENCE DE RIO

Avec la conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement réunie à Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992, l'opinion publique a pris conscience de la dimension planétaire des questions de conservation de la diversité biologique, et notamment de sa valeur économique. 178 délégations nationales et 117 chefs d'État et de gouvernement étaient présents au Sommet de la Terre qui terminait cette réunion où fut adoptée une Charte de la Terre pour un développement durable intégrant notamment les données de l'environnement (Agenda 21), la Convention sur la diversité biologique, la Déclaration sur la protection des forêts et la Convention sur les changements climatiques.

Le développement durable (en anglais sustainable development, qu'il aurait mieux fallu traduire par « développement soutenable ») est défini lors de cette conférence comme un développement qui répond « aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». À dire vrai, ce concept n'est pas nouveau et a pris racine lors de concertations internationales telles que la conférence de Stockholm sur l'environnement (1972), la stratégie mondiale de l'Union internationale de conservation de la nature pour un développement soutenable (1980) ou encore le rapport Brundtland Notre Avenir à tous (1987), qui a popularisé le terme de développement durable. Les réunions qui se sont succédé depuis lors ont montré les difficultés politiques qu'éprouvent les sociétés industrialisées à prendre en compte le long terme et un développement équitable pour tous les pays de la planète.

— Jean-Pierre RAFFIN

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