- 1. Une énigme géographique tardivement résolue
- 2. Les métamorphoses du fleuve
- 3. Le bassin hydrographique le plus vaste d’Afrique
- 4. Un régime composite, remarquablement régulier et pondéré
- 5. Des ressources halieutiques à préserver
- 6. Le transport fluvial : atouts et faiblesses
- 7. Un potentiel hydroélectrique sous-exploité
- 8. Bibliographie
CONGO, fleuve et bassin
Article modifié le
Des ressources halieutiques à préserver
Les populations riveraines du Congo et de ses affluents ont de tout temps pratiqué la pêche avec des instruments de fabrication locale très variés – barrages, nasses, éperviers, sennes, etc. Le poisson compte toujours parmi les principales sources de protéines animales. Consommé frais près des lieux de pêche, il est fumé pour la conservation et fait l’objet d’échanges importants, souvent à grande distance. Les villages de pêcheurs qui s’égrènent le long du Congo, et de l’Oubangui (autour d’Impfondo en particulier) contribuent à l’approvisionnement des villes du fleuve, de plus en plus peuplées, notamment Kinshasa et Brazzaville, créditées respectivement, en 2024, de 13 à 14 millions d’habitants pour la première et de 2 millions pour l’autre.
L’augmentation de la demande fait peser une menace sur la ressource, d’autant que la motorisation des pirogues élargit les zones de pêche et que des pêcheries modernes recourent à des techniques plus productives que la pêche familiale ou artisanale, mais destructrices à terme faute de régulation. La protection du fleuve est le parent pauvre des politiques environnementales, prioritairement consacrées aux milieux forestiers et à la sauvegarde du deuxième « poumon de la planète ».
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Écrit par
- Roland POURTIER : doctorat ès lettres et sciences humaines, professeur honoraire, université de Paris-Panthéon-Sorbonne, membre de l'Académie des sciences d'outre-mer
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